Depuis toujours, Rayan Ismail est un passionné de football. Il aime le regarder à la télé, en parler, mais surtout assister aux matchs. Pourtant quand on vit en Orient, rien n’est moins simple. La plupart des rencontres sportives ont lieu en Europe, voir un match suppose donc de partir en voyage. Après des études d’économie à l’Université américaine de Beyrouth, un master de business à Londres et une première expérience professionnelle en finance, Rayan Ismail choisit donc de créer une agence de voyages pour les fans de foot. Fly Foot naît de son partenariat avec deux autres fous du ballon rond, Georges Batrouni, installé à Londres, et Firas Arab, résident à Barcelone.
L’entreprise, qui a débuté en 2012, se présente sous la forme d’un site Web où les clients peuvent réserver des séjours et des matchs de foot dans huit grandes villes européennes. Fly Foot se décline en deux options : une formule tout compris billet d’avion, hôtel, match et transports à partir de 700 dollars et une formule match-hôtel à partir de 300 dollars. Selon le cofondateur de la start-up, la moyenne des réservations tourne autour de
1 200 dollars pour quatre jours et trois nuits.
Fly Foot offre aussi des services personnalisés, comme un encadrement sur place en arabe, des visites touristiques, des réservations de restaurant et de boîte de nuit. Selon Rayan Ismail, cette option Fly Foot on the spot plaît beaucoup à la clientèle du Golfe.
En plus des ventes directes de séjour, Fly Foot engrange aussi des revenus grâce à des partenariats avec des agences de voyages classiques qui revendent à leurs clientèles les formules Fly Foot à des tarifs préférentiels.
Lors de la dernière saison, Fly Foot a fait voyager 2 000 fans de foot. « L’Euro 2016 a été une bonne source d’activité, mais le match le plus demandé était le Classico Barcelone/Madrid, avec plus de 300 personnes ! » dit l’entrepreneur, qui a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à un million de dollars en 2015.
« Nous sommes à un tournant, nous avons prouvé que notre idée fonctionne, nous dégageons des bénéfices et là nous sommes au stade où il faut passer à la vitesse supérieure », dit Rayan Ismail. Pour ce faire, Fly Foot a ouvert en janvier 2016 son premier bureau à Amman, en Jordanie, et souhaite se développer rapidement dans le Golfe, à Dubaï et à Djeddah.
Si jusqu’à aujourd’hui le développement de Fly Foot a été financé sur fonds propres – à hauteur d’environ un million de dollars d’investissements cumulés –, les fondateurs souhaitent aujourd’hui poursuivre leur expansion via des apports extérieurs. « Nous regardons du côté de la circulaire 331 et des investisseurs privés, mais nous nous méfions des opérations en capital. Nous souhaitons un partenaire qui puisse apporter une vraie valeur ajoutée à nos activités », dit Rayan Ismail. Fly Foot, qui se développera bientôt sous forme d’application smartphone, recherche environ un million de dollars pour appuyer son expansion dans le Golfe.
L’entreprise, qui a débuté en 2012, se présente sous la forme d’un site Web où les clients peuvent réserver des séjours et des matchs de foot dans huit grandes villes européennes. Fly Foot se décline en deux options : une formule tout compris billet d’avion, hôtel, match et transports à partir de 700 dollars et une formule match-hôtel à partir de 300 dollars. Selon le cofondateur de la start-up, la moyenne des réservations tourne autour de
1 200 dollars pour quatre jours et trois nuits.
Fly Foot offre aussi des services personnalisés, comme un encadrement sur place en arabe, des visites touristiques, des réservations de restaurant et de boîte de nuit. Selon Rayan Ismail, cette option Fly Foot on the spot plaît beaucoup à la clientèle du Golfe.
En plus des ventes directes de séjour, Fly Foot engrange aussi des revenus grâce à des partenariats avec des agences de voyages classiques qui revendent à leurs clientèles les formules Fly Foot à des tarifs préférentiels.
Lors de la dernière saison, Fly Foot a fait voyager 2 000 fans de foot. « L’Euro 2016 a été une bonne source d’activité, mais le match le plus demandé était le Classico Barcelone/Madrid, avec plus de 300 personnes ! » dit l’entrepreneur, qui a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à un million de dollars en 2015.
« Nous sommes à un tournant, nous avons prouvé que notre idée fonctionne, nous dégageons des bénéfices et là nous sommes au stade où il faut passer à la vitesse supérieure », dit Rayan Ismail. Pour ce faire, Fly Foot a ouvert en janvier 2016 son premier bureau à Amman, en Jordanie, et souhaite se développer rapidement dans le Golfe, à Dubaï et à Djeddah.
Si jusqu’à aujourd’hui le développement de Fly Foot a été financé sur fonds propres – à hauteur d’environ un million de dollars d’investissements cumulés –, les fondateurs souhaitent aujourd’hui poursuivre leur expansion via des apports extérieurs. « Nous regardons du côté de la circulaire 331 et des investisseurs privés, mais nous nous méfions des opérations en capital. Nous souhaitons un partenaire qui puisse apporter une vraie valeur ajoutée à nos activités », dit Rayan Ismail. Fly Foot, qui se développera bientôt sous forme d’application smartphone, recherche environ un million de dollars pour appuyer son expansion dans le Golfe.