Louis Lebbos a été entrepreneur, il veut aujourd’hui aider les autres à développer leurs projets. Depuis 2013, il se consacre avec son partenaire Mohammad Mekki à AstroLabs, une plate-forme de soutien aux start-up basée à Dubaï. Avec plus de 140 membres, AstroLabs est aujourd’hui le seul tech hub de la région à avoir conclu un partenariat avec Google. Un succès en pleine expansion, qui se concrétisera à l’automne par l’ouverture d’une deuxième branche.
Rien ne destinait Louis Lebbos à devenir le mentor d’une nouvelle génération d’entrepreneurs. Après des études d’ingénieur, il travaille d’abord pour une multinationale américaine, puis se rend compte que ce métier ne lui convient pas, car il souhaite vivre au Moyen-Orient. Embauché comme consultant chez McKinsey & Co. à Dubaï, il aborde cette nouvelle vie avec relativement peu d’enthousiasme jusqu’à sa rencontre avec Mohammad Mekki qui lui propose lancer avec lui une entreprise de e-commerce. Défi accepté. En 2011, les deux amis lancent Namshi, l’une des premières plates-formes d’achat en ligne au Moyen-Orient à se spécialiser dans la mode. « Tout est allé très vite. En un clin d’œil on s’est retrouvés avec plus de 150 employés et des ventes à travers plusieurs pays », se souvient-il. Entre 2011 et 2013, Namshi lève plus de 20 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs dont la société allemande Rocket Internet, connue pour son soutien aux start-up numériques. Aujourd’hui, le site enregistre environ 100 millions de dollars de ventes annuelles. « Mon ambition à long terme n’était pas de vendre des chaussures, explique Louis Lebbos. Après le succès de Namshi, je voulais créer une plate-forme qui puisse catalyser l’énergie dégagée par plusieurs entrepreneurs. » Cette plate-forme c’est AstroLabs.
Elle commence par des formations destinées aux entrepreneurs, aux institutions, voire aux incubateurs et accélérateurs. Louis Lebbos et Mohammad Mekki puisent dans leur expérience personnelle pour mettre sur pied des cours. AstroLabs Academy apprend à ses élèves à optimiser leur utilisation des outils numériques afin de développer leurs entreprises. Une formation est vendue autour de 400 dollars par personne aux entrepreneurs. Dans le cas d’une formation sur mesure à destination d’une institution ou d’une corporation, les tarifs peuvent dépasser plusieurs dizaines de milliers de dollars.
En 2015, AstroLabs devient le premier partenaire de Google dans la région. Ensemble, ils ouvrent un tech hub de 6 500 m2 à Dubaï où peuvent être hébergées des start-up triées sur le volet contre un loyer d’environ 500 dollars par mois, suivant les formules. Basé dans la zone franche, le tech hub accompagne ses membres de la création de l’entreprise au développement d’une stratégie marketing numérique en passant par la création d’un site Web et d’une application mobile.
« Nous sommes davantage qu’un espace de coworking, nous offrons un environnement complet », dit Louis Lebbos. Autre avantage du partenariat avec Google, AstroLabs fait aujourd’hui partie d’un réseau global qui comprend une vingtaine de tech hubs soutenus par le géant américain.
Sans dénigrer le pays qui l’a vu naître, Louis Lebbos estime que ce qui fait la force de Dubaï par rapport au Liban, c’est sa capacité à attirer des talents du monde entier. « À Beyrouth, je sens que l’écosystème est très libano-libanais alors qu’ici, rien qu’au niveau d’AstroLabs, nous avons une vingtaine de nationalités différentes et c’est absolument essentiel dans le cadre d’une économie numérique globalisée. »
Rien ne destinait Louis Lebbos à devenir le mentor d’une nouvelle génération d’entrepreneurs. Après des études d’ingénieur, il travaille d’abord pour une multinationale américaine, puis se rend compte que ce métier ne lui convient pas, car il souhaite vivre au Moyen-Orient. Embauché comme consultant chez McKinsey & Co. à Dubaï, il aborde cette nouvelle vie avec relativement peu d’enthousiasme jusqu’à sa rencontre avec Mohammad Mekki qui lui propose lancer avec lui une entreprise de e-commerce. Défi accepté. En 2011, les deux amis lancent Namshi, l’une des premières plates-formes d’achat en ligne au Moyen-Orient à se spécialiser dans la mode. « Tout est allé très vite. En un clin d’œil on s’est retrouvés avec plus de 150 employés et des ventes à travers plusieurs pays », se souvient-il. Entre 2011 et 2013, Namshi lève plus de 20 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs dont la société allemande Rocket Internet, connue pour son soutien aux start-up numériques. Aujourd’hui, le site enregistre environ 100 millions de dollars de ventes annuelles. « Mon ambition à long terme n’était pas de vendre des chaussures, explique Louis Lebbos. Après le succès de Namshi, je voulais créer une plate-forme qui puisse catalyser l’énergie dégagée par plusieurs entrepreneurs. » Cette plate-forme c’est AstroLabs.
Elle commence par des formations destinées aux entrepreneurs, aux institutions, voire aux incubateurs et accélérateurs. Louis Lebbos et Mohammad Mekki puisent dans leur expérience personnelle pour mettre sur pied des cours. AstroLabs Academy apprend à ses élèves à optimiser leur utilisation des outils numériques afin de développer leurs entreprises. Une formation est vendue autour de 400 dollars par personne aux entrepreneurs. Dans le cas d’une formation sur mesure à destination d’une institution ou d’une corporation, les tarifs peuvent dépasser plusieurs dizaines de milliers de dollars.
En 2015, AstroLabs devient le premier partenaire de Google dans la région. Ensemble, ils ouvrent un tech hub de 6 500 m2 à Dubaï où peuvent être hébergées des start-up triées sur le volet contre un loyer d’environ 500 dollars par mois, suivant les formules. Basé dans la zone franche, le tech hub accompagne ses membres de la création de l’entreprise au développement d’une stratégie marketing numérique en passant par la création d’un site Web et d’une application mobile.
« Nous sommes davantage qu’un espace de coworking, nous offrons un environnement complet », dit Louis Lebbos. Autre avantage du partenariat avec Google, AstroLabs fait aujourd’hui partie d’un réseau global qui comprend une vingtaine de tech hubs soutenus par le géant américain.
Sans dénigrer le pays qui l’a vu naître, Louis Lebbos estime que ce qui fait la force de Dubaï par rapport au Liban, c’est sa capacité à attirer des talents du monde entier. « À Beyrouth, je sens que l’écosystème est très libano-libanais alors qu’ici, rien qu’au niveau d’AstroLabs, nous avons une vingtaine de nationalités différentes et c’est absolument essentiel dans le cadre d’une économie numérique globalisée. »