Un article du Dossier
Le luxe mise sur un regain de confiance
« Chez Maserati, le luxe est un mode de vie », déclare d’emblée le directeur général de G.A. Bazerji & Sons, Nabil Bazerji. Un art de vivre que le concessionnaire défend jusque dans ses bureaux où tout porte le nom de célèbres marques italiennes, des meubles design signés Poltrona Frau au bloc-notes en alcantara. Avec une fourchette de prix allant de 112 000 à plus de 200 000 dollars, Maserati est destiné à une clientèle « raffinée, qui apprécie la qualité et le soin donné à tous les détails », précise-t-il. « Au Liban, certains achètent des voitures de luxe seulement pour frimer. Ce type de consommateurs est sensible aux effets de mode, il a donc tendance à se lasser rapidement et à acheter des voitures d’occasion, souligne Nabil Bazerji. Maserati s’adresse plutôt à des clients sensibles au positionnement de la marque, à sa fabrication artisanale et à la qualité des matériaux utilisés qui garantissent la durabilité de ses véhicules. »
Selon l’Association des importateurs d’automobiles, 36 voitures de la marque au trident ont été écoulées au Liban durant les neuf premiers mois de l’année, un chiffre en hausse de 5,8 % par rapport à la même période de 2015. En général, « le segment “premium” et “luxe” au Liban continue de croître, malgré le ralentissement économique local, d’autant que les clients ne tirent pas tous leurs revenus exclusivement du Liban », affirme Nabil Bazergi. La croissance des ventes est imputable aussi à l’élargissement de la gamme de véhicules proposés. La marque, connue à l’origine pour ses voitures sportives, a étoffé son offre d’abord avec la Ghibli, une berline plus petite que la fameuse Quattroporte et surtout moins chère. Elle a ensuite suivi la tendance des 4×4 de luxe en lançant le SUV Levante. Cette stratégie semble porter ses fruits au niveau mondial : Maserati a vu ses ventes exploser depuis quelques années, passant de 5 000 à près de 40 000 exemplaires vendus. Le constructeur italien vise les 70 000 ventes en 2018, soit 100 fois plus qu’il y a vingt ans.
Selon l’Association des importateurs d’automobiles, 36 voitures de la marque au trident ont été écoulées au Liban durant les neuf premiers mois de l’année, un chiffre en hausse de 5,8 % par rapport à la même période de 2015. En général, « le segment “premium” et “luxe” au Liban continue de croître, malgré le ralentissement économique local, d’autant que les clients ne tirent pas tous leurs revenus exclusivement du Liban », affirme Nabil Bazergi. La croissance des ventes est imputable aussi à l’élargissement de la gamme de véhicules proposés. La marque, connue à l’origine pour ses voitures sportives, a étoffé son offre d’abord avec la Ghibli, une berline plus petite que la fameuse Quattroporte et surtout moins chère. Elle a ensuite suivi la tendance des 4×4 de luxe en lançant le SUV Levante. Cette stratégie semble porter ses fruits au niveau mondial : Maserati a vu ses ventes exploser depuis quelques années, passant de 5 000 à près de 40 000 exemplaires vendus. Le constructeur italien vise les 70 000 ventes en 2018, soit 100 fois plus qu’il y a vingt ans.