Ramzi Rizk aime résumer son travail avec une anecdote. Il raconte l’histoire de Viviane Maier, cette photographe américaine, dont tout le travail a été découvert après sa mort. « De son vivant elle n’était personne, moi, je veux aider les photographes à faire connaître leur travail », dit-il.
Une nouvelle aventure photographique qui commence à Berlin où le jeune homme, qui a vécu au Liban, se rend à 21 ans pour poursuivre ses études. Passionné de nouvelles technologies et de photographie, il prépare un doctorat en informatique lorsqu’il rencontre ceux qui vont devenir ses partenaires : Florian Meissner, Gen Sadakané et Lorenz Aschoff. Ensemble, ils décident de monter EyeEm en 2010. « Nous voulions créer une plateforme qui permette de découvrir des talents photographiques et de leur donner les moyens de poursuivre leurs travaux », dit Ramzi Rizk.
Pour les utilisateurs, il suffit de s’inscrire sur le site et d’y déposer ses photos. EyeEm cultive l’idée d’une communauté avec des formations, des événements et des expositions mais surtout il propose de faciliter la vente des clichés. « Si une image est belle, son auteur mérite rétribution, cela me semble normal », affirme le cofondateur de la plateforme.
Les photos des utilisateurs peuvent être achetées en un clic sur EyeEm. Il existe trois prix qui dépendent de la licence légale d’exploitation souhaitée : 20 euros pour du social media, 50 euros pour du Web et papier et enfin 250 euros pour une utilisation tous supports. Ces licences ne sont pas limitées dans le temps ni dans l’espace. Il existe aussi des contrats particuliers négociés au cas par cas.
« Nos clients sont à la fois d’autres plateformes de vente d’images en ligne, des agences ou encore des marques », explique Ramzi Rizk. Les paiements se font en ligne via PayPal et les revenus sont partagés 50/50 entre la start-up et le photographe. Aujourd’hui EyeEm compte plus de 100 millions de clichés pris par 20 millions d’utilisateurs répartis sur 150 pays.
Mais le secret de EyeEm c’est aussi un logiciel d’intelligence artificielle qui détecte automatiquement la beauté d’un cliché. Développé en 2015, EyeEm Vision reconnaît les éléments présents dans la photo comme une maison ou une fenêtre, puis les organise en mots-clés. « À partir de cette analyse, l’algorithme donne une note esthétique », explique l’inventeur.
Depuis sa création il y a six ans, EyeEm a pu lever 25 millions de dollars auprès de divers investisseurs en Europe, aux États-Unis et ailleurs. L’entreprise emploie environ 70 personnes à Berlin et depuis 2014, une dizaine à New York. Si le patron ne souhaite pas dévoiler son chiffre d’affaires annuel, ni le chiffre de ses ventes, il assure que les revenus de l’entreprise augmentent chaque année et que l’affaire sera bientôt rentable.
Interrogé sur les activités de EyeEm au Moyen-Orient, Ramzi Rizk avoue que la région ne fait pas partie de ses priorités à ce stade même s’il y a déjà quelques utilisateurs et quelques clients.
Une nouvelle aventure photographique qui commence à Berlin où le jeune homme, qui a vécu au Liban, se rend à 21 ans pour poursuivre ses études. Passionné de nouvelles technologies et de photographie, il prépare un doctorat en informatique lorsqu’il rencontre ceux qui vont devenir ses partenaires : Florian Meissner, Gen Sadakané et Lorenz Aschoff. Ensemble, ils décident de monter EyeEm en 2010. « Nous voulions créer une plateforme qui permette de découvrir des talents photographiques et de leur donner les moyens de poursuivre leurs travaux », dit Ramzi Rizk.
Pour les utilisateurs, il suffit de s’inscrire sur le site et d’y déposer ses photos. EyeEm cultive l’idée d’une communauté avec des formations, des événements et des expositions mais surtout il propose de faciliter la vente des clichés. « Si une image est belle, son auteur mérite rétribution, cela me semble normal », affirme le cofondateur de la plateforme.
Les photos des utilisateurs peuvent être achetées en un clic sur EyeEm. Il existe trois prix qui dépendent de la licence légale d’exploitation souhaitée : 20 euros pour du social media, 50 euros pour du Web et papier et enfin 250 euros pour une utilisation tous supports. Ces licences ne sont pas limitées dans le temps ni dans l’espace. Il existe aussi des contrats particuliers négociés au cas par cas.
« Nos clients sont à la fois d’autres plateformes de vente d’images en ligne, des agences ou encore des marques », explique Ramzi Rizk. Les paiements se font en ligne via PayPal et les revenus sont partagés 50/50 entre la start-up et le photographe. Aujourd’hui EyeEm compte plus de 100 millions de clichés pris par 20 millions d’utilisateurs répartis sur 150 pays.
Mais le secret de EyeEm c’est aussi un logiciel d’intelligence artificielle qui détecte automatiquement la beauté d’un cliché. Développé en 2015, EyeEm Vision reconnaît les éléments présents dans la photo comme une maison ou une fenêtre, puis les organise en mots-clés. « À partir de cette analyse, l’algorithme donne une note esthétique », explique l’inventeur.
Depuis sa création il y a six ans, EyeEm a pu lever 25 millions de dollars auprès de divers investisseurs en Europe, aux États-Unis et ailleurs. L’entreprise emploie environ 70 personnes à Berlin et depuis 2014, une dizaine à New York. Si le patron ne souhaite pas dévoiler son chiffre d’affaires annuel, ni le chiffre de ses ventes, il assure que les revenus de l’entreprise augmentent chaque année et que l’affaire sera bientôt rentable.
Interrogé sur les activités de EyeEm au Moyen-Orient, Ramzi Rizk avoue que la région ne fait pas partie de ses priorités à ce stade même s’il y a déjà quelques utilisateurs et quelques clients.