Incontournable café arabe de Beyrouth, le Falamanki va prochainement ouvrir à Raouché en lieu et place de l’ancien Nasr. Moyennant un investissement de deux millions et demi de dollars, le nouveau restaurant pourra accueillir jusqu’à 600 clients sur une surface d’environ 1 500 m2 pour un ticket moyen autour de 20 dollars par personne.
L’année passée, la marque Falamanki s’est aussi développée à Dubaï. Moyennant un investissement de six millions de dollars, Mario Haddad et ses partenaires ont ainsi ouvert un établissement de 600 places assises. Alors que les propriétaires étaient prêts à franchiser, ils ont préféré le développer eux-mêmes. « Le concept de Falamanki nécessite de grands établissements et donc les droits de franchise pour prendre la marque sont très élevés », expliquent-ils. Ouvert en 2008 sur une idée de son partenaire Tony Rami, Falamanki a insufflé à la rue de Damas son caractère oriental avec cuisine libanaise et narguilé.
Mario Haddad a débuté dans la restauration avec le Sushi Bar. En 1998, c’est le premier restaurant japonais au Liban à lancer un concept de bar et malgré un ticket moyen autour de 80 dollars par personne, le succès est au rendez-vous. D’abord ouvert à Monnot, le restaurant se déplace ensuite rue Abdel Wahab en 2003 et cherche aujourd’hui à déménager au centre-ville. « Quitte à payer un loyer élevé, je dois pouvoir servir midi et soir. En ce moment, le Sushi Bar ne fait qu’entre 20 et 30 couverts le midi, ce n’est pas assez », dit Mario Haddad qui cherche un local d’au moins 500 m2 pour 150 places assises.
Côté sushi toujours, Haddad et ses partenaires souhaitent relancer le Sushi Xpress, un restaurant japonais qu’ils avaient inauguré en 2003 au centre-ville, mais qui a dû fermer en 2008 suite aux nombreuses manifestations devant le Parlement qui ont bloqué l’accès à l’établissement. Sushi Xpress visait une clientèle jeune avec une décoration style manga et un ticket moyen autour de 20 dollars par personne. « L’idée depuis le départ était d’en faire une chaîne, mais ça ne s’est jamais réalisé. Aujourd’hui, je pense qu’avec notre expérience et la qualité des produits au Sushi Bar, nous pouvons toucher une niche en relançant ce concept uniquement par livraisons », explique Haddad.
À Mar Mikhaël en revanche, le bar-restaurant Junkyard, autre établissement de Mario Haddad, a bien failli fermer. Ouvert d’abord en concept pop up puis de manière permanente en 2014, l’enseigne n’a pas rencontré le succès espéré par ses propriétaires et l’investissement initial de 1,9 million de dollars n’a pas été amorti. « Le loyer était trop élevé et l’établissement aurait dû être géré comme un lieu de nuit plutôt que comme un restaurant, explique Haddad. C’est pourquoi nous avons fait un partenariat avec Jihad el-Murr, qui a plusieurs stations de radio dont NRJ et Nostalgie. Il va y organiser des soirées à thème. »
Pour Mario Haddad, certains projets sont aussi des projets passion, comme le restaurant italien Mario et Mario ouvert en 2014 pour faire une surprise à son père Mario, lui-même un grand gastronome. Situé dans une petite maison de 100 m2 à Mar Mikhaël, le restaurant a coûté 500 000 dollars, puis 300 000 dollars de travaux cet hiver. « Avec 50 couverts à 50 dollars par jour, je sais que cet investissement ne sera sûrement pas rentabilisé, mais ici je ne fais pas ça pour l’argent », dit-il.
L’année passée, la marque Falamanki s’est aussi développée à Dubaï. Moyennant un investissement de six millions de dollars, Mario Haddad et ses partenaires ont ainsi ouvert un établissement de 600 places assises. Alors que les propriétaires étaient prêts à franchiser, ils ont préféré le développer eux-mêmes. « Le concept de Falamanki nécessite de grands établissements et donc les droits de franchise pour prendre la marque sont très élevés », expliquent-ils. Ouvert en 2008 sur une idée de son partenaire Tony Rami, Falamanki a insufflé à la rue de Damas son caractère oriental avec cuisine libanaise et narguilé.
Mario Haddad a débuté dans la restauration avec le Sushi Bar. En 1998, c’est le premier restaurant japonais au Liban à lancer un concept de bar et malgré un ticket moyen autour de 80 dollars par personne, le succès est au rendez-vous. D’abord ouvert à Monnot, le restaurant se déplace ensuite rue Abdel Wahab en 2003 et cherche aujourd’hui à déménager au centre-ville. « Quitte à payer un loyer élevé, je dois pouvoir servir midi et soir. En ce moment, le Sushi Bar ne fait qu’entre 20 et 30 couverts le midi, ce n’est pas assez », dit Mario Haddad qui cherche un local d’au moins 500 m2 pour 150 places assises.
Côté sushi toujours, Haddad et ses partenaires souhaitent relancer le Sushi Xpress, un restaurant japonais qu’ils avaient inauguré en 2003 au centre-ville, mais qui a dû fermer en 2008 suite aux nombreuses manifestations devant le Parlement qui ont bloqué l’accès à l’établissement. Sushi Xpress visait une clientèle jeune avec une décoration style manga et un ticket moyen autour de 20 dollars par personne. « L’idée depuis le départ était d’en faire une chaîne, mais ça ne s’est jamais réalisé. Aujourd’hui, je pense qu’avec notre expérience et la qualité des produits au Sushi Bar, nous pouvons toucher une niche en relançant ce concept uniquement par livraisons », explique Haddad.
À Mar Mikhaël en revanche, le bar-restaurant Junkyard, autre établissement de Mario Haddad, a bien failli fermer. Ouvert d’abord en concept pop up puis de manière permanente en 2014, l’enseigne n’a pas rencontré le succès espéré par ses propriétaires et l’investissement initial de 1,9 million de dollars n’a pas été amorti. « Le loyer était trop élevé et l’établissement aurait dû être géré comme un lieu de nuit plutôt que comme un restaurant, explique Haddad. C’est pourquoi nous avons fait un partenariat avec Jihad el-Murr, qui a plusieurs stations de radio dont NRJ et Nostalgie. Il va y organiser des soirées à thème. »
Pour Mario Haddad, certains projets sont aussi des projets passion, comme le restaurant italien Mario et Mario ouvert en 2014 pour faire une surprise à son père Mario, lui-même un grand gastronome. Situé dans une petite maison de 100 m2 à Mar Mikhaël, le restaurant a coûté 500 000 dollars, puis 300 000 dollars de travaux cet hiver. « Avec 50 couverts à 50 dollars par jour, je sais que cet investissement ne sera sûrement pas rentabilisé, mais ici je ne fais pas ça pour l’argent », dit-il.