Après avoir levé 300 000 dollars auprès du fonds BLC Invest, la plate-forme de free-lance libanaise Feedeed lance son application mobile. « Le but de l’application est de permettre à nos clients d’utiliser nos services à n’importe quel moment. Ils auront ainsi accès à une messagerie instantanée, pourront envoyer ou signer des devis en ligne et même payer des factures », explique Dany Abu Jawdeh, cofondateur de Feedeed.
Tout a commencé en 2014, Abu Jawdeh a l’idée de monter une plate-forme qui permettrait à de jeunes prestataires indépendants ou “free-lance” de vendre leurs services en ligne à des entreprises.
Cet ancien élève en médecine a déjà une bonne expérience de l’écosystème des start-up grâce à une première aventure professionnelle auprès de l’accélérateur libanais Seeqnce lancé en 2010 par Samer Karam. « Durant mon travail à Seeqnce, j’avais déjà réfléchi à mon propre projet d’entreprise. J’avais le concept, le modèle économique, il fallait juste se lancer », se souvient-il.
Pour ce faire, Abu Jawdeh s’entoure de deux partenaires : Romy Saber et Fidaa Ghibreel. En quelques mois, Feedeed est sélectionnée pour participer à l’accélérateur Oasis 500, en Jordanie. Ils reçoivent alors 30 000 dollars en plus des 25 000 réunis sur fonds propres.
« À partir de là, nous avons quitté nos emplois pour nous consacrer pleinement au développement de la start-up. »
En août 2014, après quatre mois d’incubation, Feedeed lance sa première plate-forme en ligne accessible au public. Sur le site, les clients sont invités à chercher des free-lancers dans une base de données, puis de prendre contact avec eux directement pour leur acheter des services. Feedeed prélève ensuite une commission située entre 10 et 15 % de la somme reçue par le free-lancer.
« C’était un échec misérable, admet Abu Jawdeh. En fait, les gens n’ont que faire d’une base de données si elle ne les guide pas dans leur sélection du meilleur candidat pour le poste. »
Pour y remédier, Abu Jawdeh et ses partenaires ajoutent une fonctionnalité à leur site : celle de concierge. Grâce à cette option, les clients peuvent émettre une demande personnalisée (type de service, budget, date limite de rendu) qui est ensuite filtrée par un algorithme, puis par l’équipe de Feedeed. L’effet est immédiat. « C’est la seule fonctionnalité qui a fonctionné, alors nous l’avons faite évoluer et nous avons abandonné le reste », dit le fondateur.
C’est alors que Abu Jawdeh et ses partenaires décident de lever des fonds. Fin 2015, ils reçoivent une promesse de la part du fonds BLC Invest pour une somme de 300 000 dollars dans le cadre de la circulaire 331 de la Banque centrale, mais le transfert de fonds prend du temps et l’argent ne parvient à la start-up que neuf mois plus tard.
« Depuis septembre dernier, nous sommes entrés dans une nouvelle phase d’expansion. Nous avons pu développer notre application mobile. Avec ce nouvel outil, nous souhaitons poursuivre notre croissance sur le marché libanais mais aussi nous lancer dans la région du Golfe, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite. » Aujourd’hui, Feedeed compte plus de 180 free-lancers et 200 entreprises clientes. En 2015-2016, la start-up a dégagé environ 280 000 dollars de revenus.
Tout a commencé en 2014, Abu Jawdeh a l’idée de monter une plate-forme qui permettrait à de jeunes prestataires indépendants ou “free-lance” de vendre leurs services en ligne à des entreprises.
Cet ancien élève en médecine a déjà une bonne expérience de l’écosystème des start-up grâce à une première aventure professionnelle auprès de l’accélérateur libanais Seeqnce lancé en 2010 par Samer Karam. « Durant mon travail à Seeqnce, j’avais déjà réfléchi à mon propre projet d’entreprise. J’avais le concept, le modèle économique, il fallait juste se lancer », se souvient-il.
Pour ce faire, Abu Jawdeh s’entoure de deux partenaires : Romy Saber et Fidaa Ghibreel. En quelques mois, Feedeed est sélectionnée pour participer à l’accélérateur Oasis 500, en Jordanie. Ils reçoivent alors 30 000 dollars en plus des 25 000 réunis sur fonds propres.
« À partir de là, nous avons quitté nos emplois pour nous consacrer pleinement au développement de la start-up. »
En août 2014, après quatre mois d’incubation, Feedeed lance sa première plate-forme en ligne accessible au public. Sur le site, les clients sont invités à chercher des free-lancers dans une base de données, puis de prendre contact avec eux directement pour leur acheter des services. Feedeed prélève ensuite une commission située entre 10 et 15 % de la somme reçue par le free-lancer.
« C’était un échec misérable, admet Abu Jawdeh. En fait, les gens n’ont que faire d’une base de données si elle ne les guide pas dans leur sélection du meilleur candidat pour le poste. »
Pour y remédier, Abu Jawdeh et ses partenaires ajoutent une fonctionnalité à leur site : celle de concierge. Grâce à cette option, les clients peuvent émettre une demande personnalisée (type de service, budget, date limite de rendu) qui est ensuite filtrée par un algorithme, puis par l’équipe de Feedeed. L’effet est immédiat. « C’est la seule fonctionnalité qui a fonctionné, alors nous l’avons faite évoluer et nous avons abandonné le reste », dit le fondateur.
C’est alors que Abu Jawdeh et ses partenaires décident de lever des fonds. Fin 2015, ils reçoivent une promesse de la part du fonds BLC Invest pour une somme de 300 000 dollars dans le cadre de la circulaire 331 de la Banque centrale, mais le transfert de fonds prend du temps et l’argent ne parvient à la start-up que neuf mois plus tard.
« Depuis septembre dernier, nous sommes entrés dans une nouvelle phase d’expansion. Nous avons pu développer notre application mobile. Avec ce nouvel outil, nous souhaitons poursuivre notre croissance sur le marché libanais mais aussi nous lancer dans la région du Golfe, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite. » Aujourd’hui, Feedeed compte plus de 180 free-lancers et 200 entreprises clientes. En 2015-2016, la start-up a dégagé environ 280 000 dollars de revenus.