Plus de doute, Proximie sait faire parler d’elle. Premier prix d’innovation de la Royal Society of Medecine britannique, premier prix du MIT Entreprise Forum & Tech Wadi aux États-Unis et sélectionnée dans le top 10 des innovations les plus prometteuses au Salon des nouvelles technologies médicales de Londres en mars dernier, la start-up enchaîne les distinctions.
« Je suis chirurgien, spécialisé dans la chirurgie reconstructive, mais j’ai toujours été fascinée par les nouvelles technologies. Depuis plusieurs années je réfléchis à une manière d’utiliser le numérique pour faire avancer mon métier », résume la Libanaise Nadine Hachach Haram. Avec Tala Ali Ahmad, elle a lancé Proximie en 2014, une start-up médicale qui permet de réaliser des opérations chirurgicales à distance en se connectant via une caméra, un ordinateur et un logiciel. D’un côté, une caméra, un micro et un écran sont placés dans la salle d’opération, ils retransmettent via la plate-forme Proximie ce qui se passe en direct sur l’ordinateur, la tablette ou le smartphone d’une personne située n’importe où dans le monde. Cette personne peut à son tour interagir par la voix ou bien dessiner sur son écran, par exemple, l’endroit précis où inciser. « Notre technologie est une forme de réalité augmentée, elle permet à une personne de se télétransporter dans une salle d’opération », explique Nadine Hachach Haram.
Selon ses fondateurs, Proximie est une manière d’appliquer les principes du “crowdsourcing” au domaine de la chirurgie, en encourageant les collaborations internationales pour offrir au patient la meilleure prestation où qu’il soit. À l’échelle mondiale, plus de cinq milliards de personnes n’ont pas accès aux soins dont ils ont besoin. Cette technologie permet à des chirurgiens d’en guider d’autres sur des opérations difficiles. Proximie a par exemple été utilisé en 2016 par des chirurgiens de l’AUBMC à Beyrouth pour assister des opérations dans la bande de Gaza. Mais cette innovation vise aussi d’autres types de clients, comme les étudiants en médecine qui peuvent ainsi suivre des opérations en direct sans y être ou bien des entreprises de matériel médical qui peuvent organiser des formations à travers le monde sans avoir à payer de frais de déplacements. « L’idée est aussi de créer une communauté médicale », ajoute la fondatrice.
Le modèle économique de Proximie repose sur la vente de licences d’utilisation annuelles à des institutions partenaires, des établissements médicaux, des facultés de médecine ou des entreprises de matériel médical. Si les montants sont calculés au cas par cas, les fondateurs affirment que le coût pour un étudiant en médecine ne dépasse pas celui de quelques livres scolaires. Parmi ses prestigieux partenaires, Proximie compte déjà le University College of London (UCL), la University of California Riverside, le American University of Beirut Medical Center, Médecins sans frontières, la Fondation Global Smile, SmileTrain et EsSalud. Pour se développer, l’entreprise montée sur fonds propres – pour un montant non communiqué – affirme avoir bénéficié en octobre dernier de plusieurs millions de dollars d’investissements de la part de fonds d’investissement internationaux dont les noms n’ont pas été communiqués, ni les montants précisés. De quoi recruter une équipe d’une quinzaine de personnes qui travaillent notamment au développement de nouvelles innovations, précise simplement Nadine Hachach Haram, qui continue d’exercer aussi son métier de chirurgien.
« Je suis chirurgien, spécialisé dans la chirurgie reconstructive, mais j’ai toujours été fascinée par les nouvelles technologies. Depuis plusieurs années je réfléchis à une manière d’utiliser le numérique pour faire avancer mon métier », résume la Libanaise Nadine Hachach Haram. Avec Tala Ali Ahmad, elle a lancé Proximie en 2014, une start-up médicale qui permet de réaliser des opérations chirurgicales à distance en se connectant via une caméra, un ordinateur et un logiciel. D’un côté, une caméra, un micro et un écran sont placés dans la salle d’opération, ils retransmettent via la plate-forme Proximie ce qui se passe en direct sur l’ordinateur, la tablette ou le smartphone d’une personne située n’importe où dans le monde. Cette personne peut à son tour interagir par la voix ou bien dessiner sur son écran, par exemple, l’endroit précis où inciser. « Notre technologie est une forme de réalité augmentée, elle permet à une personne de se télétransporter dans une salle d’opération », explique Nadine Hachach Haram.
Selon ses fondateurs, Proximie est une manière d’appliquer les principes du “crowdsourcing” au domaine de la chirurgie, en encourageant les collaborations internationales pour offrir au patient la meilleure prestation où qu’il soit. À l’échelle mondiale, plus de cinq milliards de personnes n’ont pas accès aux soins dont ils ont besoin. Cette technologie permet à des chirurgiens d’en guider d’autres sur des opérations difficiles. Proximie a par exemple été utilisé en 2016 par des chirurgiens de l’AUBMC à Beyrouth pour assister des opérations dans la bande de Gaza. Mais cette innovation vise aussi d’autres types de clients, comme les étudiants en médecine qui peuvent ainsi suivre des opérations en direct sans y être ou bien des entreprises de matériel médical qui peuvent organiser des formations à travers le monde sans avoir à payer de frais de déplacements. « L’idée est aussi de créer une communauté médicale », ajoute la fondatrice.
Le modèle économique de Proximie repose sur la vente de licences d’utilisation annuelles à des institutions partenaires, des établissements médicaux, des facultés de médecine ou des entreprises de matériel médical. Si les montants sont calculés au cas par cas, les fondateurs affirment que le coût pour un étudiant en médecine ne dépasse pas celui de quelques livres scolaires. Parmi ses prestigieux partenaires, Proximie compte déjà le University College of London (UCL), la University of California Riverside, le American University of Beirut Medical Center, Médecins sans frontières, la Fondation Global Smile, SmileTrain et EsSalud. Pour se développer, l’entreprise montée sur fonds propres – pour un montant non communiqué – affirme avoir bénéficié en octobre dernier de plusieurs millions de dollars d’investissements de la part de fonds d’investissement internationaux dont les noms n’ont pas été communiqués, ni les montants précisés. De quoi recruter une équipe d’une quinzaine de personnes qui travaillent notamment au développement de nouvelles innovations, précise simplement Nadine Hachach Haram, qui continue d’exercer aussi son métier de chirurgien.