Depuis 30 ans maintenant l’incontournable Blue Note Café de Hamra accueille les grands noms du jazz. Charles Davis, Andrew Hill, Eddy King mais aussi Ziad Rahbani ou Charbel Rouhana se sont succédé sur ses planches.
Derrière cette salle emblématique, un homme : Khaled Nazha. Après un début de carrière auprès d’une compagnie aérienne suisse, il se lance dans la restauration et le spectacle en 1987, année de l’ouverture du Blue Note. Beyrouth est alors en guerre, mais cela ne décourage pas l’entrepreneur. « Le Blue Note remplissait un réel besoin. Nous avons choisi d’ouvrir à Hamra, car à cette époque c’était une zone plutôt stable qui offrait en plus un mélange des cultures et une relative ouverture d’esprit », explique-t-il.
Le jazz club est prisé de tous, le propriétaire se souvient que sa clientèle comptait aussi bien des « batteurs aux cheveux longs » que « des politiciens qui contrôlaient la moitié du pays » en passant par des diplomates, des journalistes, des médecins et des étudiants.
En plus de la programmation musicale, l’idée est de maintenir de la qualité à la carte malgré les aléas de la guerre. « Les clients qui prenaient parfois des risques pour sortir s’attendaient à retrouver la même qualité de hommos ou de feta au four à chaque fois », poursuit Nazha.
Toute la semaine, le restaurant sert un plat du jour libanais à environ 10-15 dollars par personne. Le soir c’est à la carte avec un ticket minimum de 50 dollars qui comprend les frais des artistes. Le restaurant de 140 m2 peut accueillir jusqu’à 90 personnes assises.
Après un investissement initial modeste, Nazha doit vite se mettre à la page des dernières innovations techniques. « Dès que le lieu a atteint une certaine notoriété, nous avons dû investir dans un nouveau système acoustique, car notre clientèle est sensible à la qualité du son », dit-il. Plus récemment, Nazha a choisi d’investir dans le numérique et les réseaux sociaux pour promouvoir les activités de son club. « Les Libanais aiment voir et être vus », dit-il avec humour.
En plus du Blue Note, Khaled Nazha est aussi partenaire de la société Dawa Management fondée en 2008 et spécialisée en création et gestion de concepts de bar et restauration au Liban et dans la région. Dawa Management travaille ainsi avec des enseignes comme Dany’s, Wall Street, Main Street ou Locale.
Tandis que les établissements de nuit beyrouthins connaissent un fort taux de rotation, le Blue Note fait figure d’exception. « Beaucoup de nos clients ont commencé à venir au Blue Note avec leurs parents, et y accompagnent aujourd’hui leurs enfants », explique le propriétaire qui est par ailleurs vice-président du syndicat des restaurateurs depuis 1999.
La popularité du Blue Note, Nazha a bien l’intention de la faire connaître à l’étranger. Le mois dernier, il était en déplacement à New York pour promouvoir son investissement et planifier la programmation musicale pour les 30 ans du club.
Derrière cette salle emblématique, un homme : Khaled Nazha. Après un début de carrière auprès d’une compagnie aérienne suisse, il se lance dans la restauration et le spectacle en 1987, année de l’ouverture du Blue Note. Beyrouth est alors en guerre, mais cela ne décourage pas l’entrepreneur. « Le Blue Note remplissait un réel besoin. Nous avons choisi d’ouvrir à Hamra, car à cette époque c’était une zone plutôt stable qui offrait en plus un mélange des cultures et une relative ouverture d’esprit », explique-t-il.
Le jazz club est prisé de tous, le propriétaire se souvient que sa clientèle comptait aussi bien des « batteurs aux cheveux longs » que « des politiciens qui contrôlaient la moitié du pays » en passant par des diplomates, des journalistes, des médecins et des étudiants.
En plus de la programmation musicale, l’idée est de maintenir de la qualité à la carte malgré les aléas de la guerre. « Les clients qui prenaient parfois des risques pour sortir s’attendaient à retrouver la même qualité de hommos ou de feta au four à chaque fois », poursuit Nazha.
Toute la semaine, le restaurant sert un plat du jour libanais à environ 10-15 dollars par personne. Le soir c’est à la carte avec un ticket minimum de 50 dollars qui comprend les frais des artistes. Le restaurant de 140 m2 peut accueillir jusqu’à 90 personnes assises.
Après un investissement initial modeste, Nazha doit vite se mettre à la page des dernières innovations techniques. « Dès que le lieu a atteint une certaine notoriété, nous avons dû investir dans un nouveau système acoustique, car notre clientèle est sensible à la qualité du son », dit-il. Plus récemment, Nazha a choisi d’investir dans le numérique et les réseaux sociaux pour promouvoir les activités de son club. « Les Libanais aiment voir et être vus », dit-il avec humour.
En plus du Blue Note, Khaled Nazha est aussi partenaire de la société Dawa Management fondée en 2008 et spécialisée en création et gestion de concepts de bar et restauration au Liban et dans la région. Dawa Management travaille ainsi avec des enseignes comme Dany’s, Wall Street, Main Street ou Locale.
Tandis que les établissements de nuit beyrouthins connaissent un fort taux de rotation, le Blue Note fait figure d’exception. « Beaucoup de nos clients ont commencé à venir au Blue Note avec leurs parents, et y accompagnent aujourd’hui leurs enfants », explique le propriétaire qui est par ailleurs vice-président du syndicat des restaurateurs depuis 1999.
La popularité du Blue Note, Nazha a bien l’intention de la faire connaître à l’étranger. Le mois dernier, il était en déplacement à New York pour promouvoir son investissement et planifier la programmation musicale pour les 30 ans du club.