Avec son entreprise Universant Technology Corporation, Joe Hage est l’un des seuls entrepreneurs libanais à s’attaquer à l’épineuse question de la cybersécurité. Lancée en janvier 2016, la start-up a bouclé sa première année avec un chiffre d’affaires d’environ 650 000 dollars, que son fondateur espère doubler en 2017. Ingénieur de formation et riche d’une expérience de plusieurs décennies dans le domaine de la sécurité en ligne au Canada et aux États-Unis, Joe Hage a profité de son retour au Liban pour y implanter son savoir-faire.
« Quand je suis arrivé, je me suis rendu compte que la région avait environ 20 ans de retard sur tout ce qui est cybersécurité. Les différents acteurs de ce secteur sont peu sensibilisés à la question et les États poussent peu à la régulation », explique l’entrepreneur.
Ce que propose Universant Technology Corporation, c’est donc un panel de services qui permettent à des petites et moyennes entreprises d’externaliser leurs besoins en sécurité digitale.
Le mode opérationnel de la start-up comprend une phase d’évaluation des risques, puis tout un programme formation du client afin que celui-ci soit sensibilisé à la problématique de la protection des données. Ensuite, les équipes de Joe Hage proposent une solution personnalisée et assurent un suivi. La tarification de ce service varie suivant la nature de la demande du client. Une intervention peut ainsi varier entre 5 000 et 200 000 dollars, et il faut compter entre 1 000 et 5 000 dollars par mois pour le suivi.
Universant Technology Corporation ne développe pas ses propres produits, mais conseille le client qui va ensuite acheter une solution auprès d’un développeur reconnu. « Nous faisons preuve de neutralité quand il s’agit des marques que nous conseillons, cela dépend vraiment du client », explique l’entrepreneur.
Parmi les clients de l’entreprise, on retrouve des vendeurs de logiciels, des industries, des institutions financières, des hôpitaux ou encore des entreprises privées. Si le positionnement à Beyrouth permet de viser un marché local et régional, Universant Technology Corporation ne se restreint pas à cette aire géographique, bien au contraire. « Notre plus gros client est dans la Silicon Valley, ironise Joe Hage. Le fait qu’il y ait un réel besoin pour nos services sur le marché local est une évidence, mais nous sommes aussi capables d’être compétitifs en Europe et aux États-Unis car, à qualité égale, nos prix sont jusqu’à 50 % inférieurs, notamment nos coûts humains sont beaucoup moins élevés. » Malgré la compétition, la start-up souhaite profiter de ces tarifs attractifs pour consolider sa présence aux Émirats arabes unis, au Qatar et à Oman.
Pour développer son affaire, Joe Hage a investi 500 000 dollars répartis entre fonds propres et l’apport de quelques amis. Débutée avec trois employés, Universant Technology Corporation compte aujourd’hui une équipe de 16 personnes. « Pour le moment, nous ne cherchons pas davantage d’investissements, notre croissance est régulière, nous avons atteint le seuil de rentabilité en octobre dernier et nous souhaitons garder ce rythme », affirme Joe Hage.
« Quand je suis arrivé, je me suis rendu compte que la région avait environ 20 ans de retard sur tout ce qui est cybersécurité. Les différents acteurs de ce secteur sont peu sensibilisés à la question et les États poussent peu à la régulation », explique l’entrepreneur.
Ce que propose Universant Technology Corporation, c’est donc un panel de services qui permettent à des petites et moyennes entreprises d’externaliser leurs besoins en sécurité digitale.
Le mode opérationnel de la start-up comprend une phase d’évaluation des risques, puis tout un programme formation du client afin que celui-ci soit sensibilisé à la problématique de la protection des données. Ensuite, les équipes de Joe Hage proposent une solution personnalisée et assurent un suivi. La tarification de ce service varie suivant la nature de la demande du client. Une intervention peut ainsi varier entre 5 000 et 200 000 dollars, et il faut compter entre 1 000 et 5 000 dollars par mois pour le suivi.
Universant Technology Corporation ne développe pas ses propres produits, mais conseille le client qui va ensuite acheter une solution auprès d’un développeur reconnu. « Nous faisons preuve de neutralité quand il s’agit des marques que nous conseillons, cela dépend vraiment du client », explique l’entrepreneur.
Parmi les clients de l’entreprise, on retrouve des vendeurs de logiciels, des industries, des institutions financières, des hôpitaux ou encore des entreprises privées. Si le positionnement à Beyrouth permet de viser un marché local et régional, Universant Technology Corporation ne se restreint pas à cette aire géographique, bien au contraire. « Notre plus gros client est dans la Silicon Valley, ironise Joe Hage. Le fait qu’il y ait un réel besoin pour nos services sur le marché local est une évidence, mais nous sommes aussi capables d’être compétitifs en Europe et aux États-Unis car, à qualité égale, nos prix sont jusqu’à 50 % inférieurs, notamment nos coûts humains sont beaucoup moins élevés. » Malgré la compétition, la start-up souhaite profiter de ces tarifs attractifs pour consolider sa présence aux Émirats arabes unis, au Qatar et à Oman.
Pour développer son affaire, Joe Hage a investi 500 000 dollars répartis entre fonds propres et l’apport de quelques amis. Débutée avec trois employés, Universant Technology Corporation compte aujourd’hui une équipe de 16 personnes. « Pour le moment, nous ne cherchons pas davantage d’investissements, notre croissance est régulière, nous avons atteint le seuil de rentabilité en octobre dernier et nous souhaitons garder ce rythme », affirme Joe Hage.