Le réseau ArabNet a présenté son dernier rapport sur les investissements dans les start-up au niveau de la région Mena, l’étude se veut positive. « Avec plus de 30 nouvelles institutions de financement et plus de 900 millions de dollars investis, l’année 2016 a été une année record en termes de financement de start-up technologiques dans la région Mena », décrivent les rédacteurs du rapport. L’analyse qualitative fait ressortir le e-commerce comme le secteur le plus porteur, mais d’autres domaines sont à maintenir dans le radar comme la santé digitale, la Fintech, et les appareils connectés.
Voici quelques chiffres-clés concernant le Liban.
13 % des investisseurs sont au Liban
Les trois plus gros acteurs de l’écosystème sont les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Liban. En 2016, un tiers des investisseurs sont basés aux Émirats, 18 % en Arabie saoudite et 13 % au Liban. Les onze autres pays étudiés se partagent le tiers restant. Cette répartition n’est pas sans surprendre les rédacteurs du rapport. « Le Liban qui s’appuie sur la circulaire 331 de la Banque centrale concentre un nombre exceptionnellement élevé de fonds par rapport à sa taille. À titre de comparaison, l’Égypte qui est un des plus grands marchés régionaux concentre peu de fonds », remarquent-ils. Sur la durée, on observe une nette progression du Liban puisque, en 2013, il n’accueillait que 6 % des fonds.
Deuxième pays le plus attractif de la région
En 2016, le Liban a attiré 19 % des investissements de la région, avec 37 opérations. Ce chiffre place le pays en deuxième position du classement régional derrière les Émirats arabes unis (41 % des investissements pour 78 opérations). La vraie différence tient dans les montants investis. En terme de valeur, les investissements au Liban représentent 56 millions de dollars en 2016, contre 799 millions pour les Émirats qui raflent cette année 90 % des sommes investies avec notamment deux très grosses opérations pour Souq.com et Careem. Même si Dubaï et Abou Dhabi restent très largement en tête, l’attractivité du Liban va croissante. En 2013, Beyrouth était cinquième du classement derrière l’Arabie saoudite, la Jordanie et l’Égypte avec seulement 7 millions investis.
100 % des start-up actives/19 % de femmes
Au Liban, la totalité des start-up ayant levé des fonds sont des entreprises actives. Il s’agit du seul pays de l’étude où cela est le cas. Au niveau régional, 15 % des start-up ayant levé des fonds depuis 2013 sont aujourd’hui inactives. Le Liban est aussi le deuxième pays de la région qui compte le plus de femmes entrepreneuses (19 %) après la Jordanie (22 %).
De nouveaux investisseurs “corporate”
En 2016, le Liban est le second pays disposant d’investisseurs “corporate” avec 18,5 % du total régional. « Comparé à l’an passé, le Liban a rattrapé son retard très rapidement grâce à la circulaire 331 qui garantit les investissements des banques vers les start-up. La majorité des investisseurs “corporate” du Liban sont entrés en jeu en 2016 », explique le rapport qui désigne les banques al-Mawarid et Société générale de banque au Liban comme les derniers arrivés. Au niveau régional, seuls 18 % des investisseurs sont des investisseurs “corporate”.
Voici quelques chiffres-clés concernant le Liban.
13 % des investisseurs sont au Liban
Les trois plus gros acteurs de l’écosystème sont les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Liban. En 2016, un tiers des investisseurs sont basés aux Émirats, 18 % en Arabie saoudite et 13 % au Liban. Les onze autres pays étudiés se partagent le tiers restant. Cette répartition n’est pas sans surprendre les rédacteurs du rapport. « Le Liban qui s’appuie sur la circulaire 331 de la Banque centrale concentre un nombre exceptionnellement élevé de fonds par rapport à sa taille. À titre de comparaison, l’Égypte qui est un des plus grands marchés régionaux concentre peu de fonds », remarquent-ils. Sur la durée, on observe une nette progression du Liban puisque, en 2013, il n’accueillait que 6 % des fonds.
Deuxième pays le plus attractif de la région
En 2016, le Liban a attiré 19 % des investissements de la région, avec 37 opérations. Ce chiffre place le pays en deuxième position du classement régional derrière les Émirats arabes unis (41 % des investissements pour 78 opérations). La vraie différence tient dans les montants investis. En terme de valeur, les investissements au Liban représentent 56 millions de dollars en 2016, contre 799 millions pour les Émirats qui raflent cette année 90 % des sommes investies avec notamment deux très grosses opérations pour Souq.com et Careem. Même si Dubaï et Abou Dhabi restent très largement en tête, l’attractivité du Liban va croissante. En 2013, Beyrouth était cinquième du classement derrière l’Arabie saoudite, la Jordanie et l’Égypte avec seulement 7 millions investis.
100 % des start-up actives/19 % de femmes
Au Liban, la totalité des start-up ayant levé des fonds sont des entreprises actives. Il s’agit du seul pays de l’étude où cela est le cas. Au niveau régional, 15 % des start-up ayant levé des fonds depuis 2013 sont aujourd’hui inactives. Le Liban est aussi le deuxième pays de la région qui compte le plus de femmes entrepreneuses (19 %) après la Jordanie (22 %).
De nouveaux investisseurs “corporate”
En 2016, le Liban est le second pays disposant d’investisseurs “corporate” avec 18,5 % du total régional. « Comparé à l’an passé, le Liban a rattrapé son retard très rapidement grâce à la circulaire 331 qui garantit les investissements des banques vers les start-up. La majorité des investisseurs “corporate” du Liban sont entrés en jeu en 2016 », explique le rapport qui désigne les banques al-Mawarid et Société générale de banque au Liban comme les derniers arrivés. Au niveau régional, seuls 18 % des investisseurs sont des investisseurs “corporate”.