L’Institut de gestion des entreprises (IGE) au sein de l’Université Saint-Joseph se prépare à une rentrée studieuse avec le lancement de deux nouvelles formations anglophones à niveau master en hospitality management : un en “Luxury and lifestyle”, l’autre, en “Lebanese and Mediterranean gastronomy and lifestyle”. Ces cursus sont les premières formations hôtelières à niveau master au Liban, jusqu’à présent, les étudiants souhaitant parfaire leur formation devaient s’inscrire à l’étranger. Malgré la réputation francophone de l’université, le choix a été fait d’ouvrir ces nouvelles filières en anglais par souci d’ouverture à l’international.
Karim Asmar, chef du département de hospitality management, a dirigé le développement de cette nouvelle formation aux côtés du directeur de l’IGE, Joe Chehab, ainsi que des chefs Kamil Bouloot et Charles Azar.
Après un parcours personnel au sein du groupe InterContinental en Europe, en Afrique, dans le Golfe et finalement au Liban, Asmar a rejoint l’USJ en 2004 à l’occasion de la refonte de la filière hôtellerie. Entrepreneur et spécialiste de l’hôtellerie et de la restauration, Karim Asmar avait cofondé le cabinet de conseil Hodema avant de changer de parcours et se concentrer sur l’expérience client, la restauration et le développement de la cuisine libanaise. Ses récentes activités professionnelles incluent notamment les voyages culinaires, ainsi que la participation à des conférences sur les cultures et histoires de l’alimentation, où il met en avant la cuisine libanaise ; une cuisine naturelle, issue d'un terroir riche à redécouvrir.
À partir de 2005, il chapeaute la création de L’Atelier, un restaurant d’application destiné à ses étudiants. Ouvert en 2007, l’établissement peut accueillir environ 100 personnes essentiellement le midi.
Aujourd’hui plus que jamais, il souhaite améliorer la qualité de la formation hôtelière au Liban. « Cette action s’inscrit pour moi dans le cadre d’une contribution au développement de l’industrie hôtelière libanaise et de la gastronomie libanaise en formant les professionnels spécialisés dont le marché a besoin », explique-t-il. C’est pour mieux coller aux besoins du marché que ces deux parcours académiques ont été mis en place.
Le programme de la filière luxe a été élaboré en étroite coordination avec Joyce Sirgi, spécialiste du domaine. À travers des cours de stratégie, marketing, distribution ou branding, l’idée est de mettre l’accent sur « l’expérience client » ou comment une marque peut être appréhendée par le consommateur comme une expérience sensorielle.
La filière libano-méditerranéenne, elle, porte bien la marque de Karim Asmar. Au programme traditions libanaises, agrotourisme, paysagisme adapté aux maisons d’hôte, mais aussi franchises. « Les concepts libanais fonctionnent très bien à l’étranger, c’est un secteur à développer en mettant en avant les points forts de notre culture culinaire », explique Asmar, qui fait notamment référence à l’aspect équilibré des plats libanais qui s’intègrent très bien à la tendance mondiale qui favorise la cuisine “saine”.
Chaque cursus va accueillir entre 10 et 30 étudiants pour une formation de deux ans ou 120 crédits ECTS. Une dizaine de nouveaux enseignants, des profils académiques et professionnels du domaine, ont été recrutés.
L’IGE ne s’arrête pas là. En 2018, une nouvelle licence en arts culinaires verra aussi le jour. Cette voie sera ouverte à une douzaine d’élèves seulement et comprendra 50 % de formation pratique en alternance. « Tous les professionnels du secteur se plaignent du manque de main-d’œuvre qualifiée en cuisine, c’est à cette demande que nous cherchons à répondre », affirme Asmar.
Karim Asmar, chef du département de hospitality management, a dirigé le développement de cette nouvelle formation aux côtés du directeur de l’IGE, Joe Chehab, ainsi que des chefs Kamil Bouloot et Charles Azar.
Après un parcours personnel au sein du groupe InterContinental en Europe, en Afrique, dans le Golfe et finalement au Liban, Asmar a rejoint l’USJ en 2004 à l’occasion de la refonte de la filière hôtellerie. Entrepreneur et spécialiste de l’hôtellerie et de la restauration, Karim Asmar avait cofondé le cabinet de conseil Hodema avant de changer de parcours et se concentrer sur l’expérience client, la restauration et le développement de la cuisine libanaise. Ses récentes activités professionnelles incluent notamment les voyages culinaires, ainsi que la participation à des conférences sur les cultures et histoires de l’alimentation, où il met en avant la cuisine libanaise ; une cuisine naturelle, issue d'un terroir riche à redécouvrir.
À partir de 2005, il chapeaute la création de L’Atelier, un restaurant d’application destiné à ses étudiants. Ouvert en 2007, l’établissement peut accueillir environ 100 personnes essentiellement le midi.
Aujourd’hui plus que jamais, il souhaite améliorer la qualité de la formation hôtelière au Liban. « Cette action s’inscrit pour moi dans le cadre d’une contribution au développement de l’industrie hôtelière libanaise et de la gastronomie libanaise en formant les professionnels spécialisés dont le marché a besoin », explique-t-il. C’est pour mieux coller aux besoins du marché que ces deux parcours académiques ont été mis en place.
Le programme de la filière luxe a été élaboré en étroite coordination avec Joyce Sirgi, spécialiste du domaine. À travers des cours de stratégie, marketing, distribution ou branding, l’idée est de mettre l’accent sur « l’expérience client » ou comment une marque peut être appréhendée par le consommateur comme une expérience sensorielle.
La filière libano-méditerranéenne, elle, porte bien la marque de Karim Asmar. Au programme traditions libanaises, agrotourisme, paysagisme adapté aux maisons d’hôte, mais aussi franchises. « Les concepts libanais fonctionnent très bien à l’étranger, c’est un secteur à développer en mettant en avant les points forts de notre culture culinaire », explique Asmar, qui fait notamment référence à l’aspect équilibré des plats libanais qui s’intègrent très bien à la tendance mondiale qui favorise la cuisine “saine”.
Chaque cursus va accueillir entre 10 et 30 étudiants pour une formation de deux ans ou 120 crédits ECTS. Une dizaine de nouveaux enseignants, des profils académiques et professionnels du domaine, ont été recrutés.
L’IGE ne s’arrête pas là. En 2018, une nouvelle licence en arts culinaires verra aussi le jour. Cette voie sera ouverte à une douzaine d’élèves seulement et comprendra 50 % de formation pratique en alternance. « Tous les professionnels du secteur se plaignent du manque de main-d’œuvre qualifiée en cuisine, c’est à cette demande que nous cherchons à répondre », affirme Asmar.