Où acheter à Beyrouth en 2017
Entre le front de mer et l’intérieur de Aïn el-Mreissé, la valeur du mètre carré varie du simple au double. Dans un contexte de récession du marché immobilier, les grands appartements comme les petites unités sont affectés et les prix s’orientent à la baisse.
Situé rue Rafic Hariri, le projet La Citadelle de Beyrouth qui sera terminé d’ici à quelques semaines offre des vues spectaculaires sur la Méditerranée. Développée par un trio de promoteurs (Charafeddine, Ibrahim et Hachem), cette tour de 35 étages propose des unités de 685 m2. Depuis le lancement du projet, les propriétaires affichent le même prix de départ d’environ 5,5 millions de dollars.
Rue Ibn Sina, deux projets sont à l’arrêt. Aucune date de reprise des chantiers n’a été annoncée.
À proximité du petit port de pêche de Aïn el-Mreissé, un projet offre des logements de 203 m2 à partir de 852 600 dollars. Environ 60 % du projet a été vendu et la livraison est prévue fin 2017. Dans un immeuble voisin, plusieurs unités de 190 m2 invendues sont sur le marché. En fonction des étages, les prix varient de 703 000 à 836 000 dollars. Rue Dar el-Mreissé, un premier étage sans vue sur la mer est annoncé à 2 900 dollars le m2, soit 35 % de moins qu’en 2011 !
Les prix affichés ont baissé de 5 à 10 % depuis 2016 le long de la rue Rustom Pacha. Un logement de 195 m2 est proposé à 750 000 dollars. Avec une enveloppe de 700 000 dollars, il y a deux opportunités (de 160 et 175 m2) dans deux immeubles adjacents.
Avec un mètre carré d’environ 3 250 dollars au premier étage, la rue Dabbous est la moins chère du quartier, mais compte plusieurs bâtiments dégradés et de mauvaise qualité.