Où acheter à Beyrouth en 2017
En 2014, Koraytem comptait huit immeubles en construction. En 2017, il n’y a qu’un seul chantier en cours, à la place d’un ancien immeuble récemment démoli le long de l’avenue Takieddine el-Solh.
De nombreux invendus et reventes sont disponibles dans le quartier. Mais les produits à moins d’un million de dollars sont rares.
À proximité de l’université LAU, un appartement de 325 m2 est mis sur le marché à 4 428 dollars le m2. C’est 6 % de moins qu’en 2015.
La rue Madame Curie compte plusieurs opportunités pour tous les budgets : un premier étage de 340 m2 est proposé à 1,6 million, le même prix depuis 2009 ! Les vues dégagées se paient cher. Le mètre carré s’envole à 5 700 dollars à partir du 12e étage pour un appartement de 325 m2. Pour les familles dotées d’une enveloppe importante, un logement de plus de 600 m2 est proposé à 2,6 millions de dollars.
Le long de l’avenue Takieddine el-Solh, les prix commencent entre 4 000 et 5 000 dollars le m2. Le secteur au niveau de la boulangerie Pain d’Or est une zone commerciale animée et bruyante. Les appartements de 240 à 300 m2 valent autour d’un million de dollars. Il faut prévoir 1,2 million pour un 290 m2 avec trois chambres à coucher.
Par contre, autour des jardins du Collège Protestant Français (CPF), l’avenue est large, arborée et les immeubles n’ont pas de boutiques au rez-de-chaussée. Le secteur reste l’une des adresses préférées de l’élite ras beyrouthine. Quelques invendus de 500 à 600 m2 sont proposés depuis plusieurs années pour 2,5 à 3,5 millions de dollars.
Dans le secteur Snoubra, le projet B Verdun propose des appartements de 250 m2 à partir de 1 100 000 dollars, 8 % de moins qu’en 2013. Situé sur la parcelle de l’ancienne école Raouda, l’immeuble abrite également une piscine, une salle de sport et un cours de tennis.