Où acheter à Beyrouth en 2017
Un vent de panique souffle sur Ramlet el-Baïda. Le ralentissement des ventes a fortement affecté le marché résidentiel. Les promoteurs ont dû s’adapter en réduisant leur prix. Certains appartements ont perdu de 25 à 30 % de leur valeur depuis 2013.
Les vues sur la plage publique de Ramlet el-Baïda, le long de l’avenue Rafic Hariri, n’ont jamais été aussi accessibles. Parmi les invendus sur le marché, un appartement de 538 m2 au 3e étage est proposé à 7 000 dollars le m2, soit environ 1,5 million de dollars de moins qu’en 2015.
Des vues partielles sur la Méditerranée sont possibles rue Thomas Edison. Les dernières options de 388 m2 s’affichent de 2 172 000 à 2 328 000 dollars.
À l’intersection des rues Khalil al-Jamal et Thomas Edison, une tour de 22 étages propose des appartements de 530 m2 avec des vues sur le littoral. En 2013, le premier étage était proposé à 7 000 dollars le mètre carré, c’est désormais la valeur du 11e étage.
De larges unités de 540 m2 sont toujours disponibles rue Peter Medawar à partir de 2 430 000 dollars. C’est quasiment le même prix qu’en 2009 ! La rue dispose également de plus petites surfaces de 365 m2. Il faut prévoir 1,55 million de dollars au-delà du 10e étage.
Plusieurs disponibilités sont possibles autour du secteur Beaurivage. Six appartements de 395 m2 sont affichés du premier au dixième étage de 1,8 à 2 millions de dollars. Un chantier a démarré en 2016 et propose des unités de trois chambres à coucher de 285 m2 à partir de 1,3 million de dollars. Le tarif monte à 1,55 million de dollars pour les étages élevés.
Cinq appartements de 286 et 400 m2 sont à la vente dans la rue al-Akhtal Assaghir. Il faut compter 4 800 dollars le m2 pour un 400 m2 au premier étage. Lorsque la vue se dégage, le prix monte à 5 700 dollars le m2 au 5e étage. L’immeuble Dream a vendu sept appartements de 285 m2 au cours des douze derniers mois. Quelques appartements sont encore en vente autour de 1 800 000 dollars.