Artscoops, la galerie d’art en ligne, poursuit son expansion avec le lancement de deux nouveaux services : une application smartphone et une plate-forme de ventes aux enchères. « C’était une étape logique pour nous. La plupart de nos clients sont très portés sur les nouvelles technologies et nous souhaitions leur offrir ces services », explique Raya Mamarbachi, cofondatrice de la start-up. En restant à la pointe de la technologie, Artscoops espère se différentier durablement de ses concurrents.
À l’automne, l’entreprise lance aussi une plate-forme d’enchères en ligne, qui pourra aussi être louée par des utilisateurs souhaitant organiser leurs propres ventes.
Lancée à Beyrouth en 2015 par l’entrepreneuse et collectionneuse May Mamarbachi avec sa fille Raya, la galerie d’art en ligne Artscoops est un projet passion. « L’idée m’est venue en 2013 lorsque j’aidais à la vente aux enchères de charité Syri-Arts. En regardant les chiffres de vente, je me suis rendu compte que 30 % des œuvres avaient été achetées physiquement au Liban, contre 70 % en ligne. Cela prouvait qu’il existe bel et bien un marché pour la vente d’art en ligne et j’ai réalisé que la région n’avait pas encore de vraie plate-forme digitale dédiée à cela. C’est ainsi que j’ai pensé à créer Artscoops », explique Raya Mamarbachi. L’entreprise tire l’essentiel de ses revenus d’une commission appliquée à chaque transaction et propose aussi des services de conseils.
Lancée sur fonds propres, puis via une campagne de financement participatif sur la plate-forme émirienne Eureeca, Artscoops regroupe actuellement plus de 5 000 œuvres d’environ 250 artistes. Les ventes annuelles se chiffrent entre 600 000 et 800 000 dollars par an. Pour continuer à se développer, elle souhaite aujourd’hui lever 300 000 dollars supplémentaires.