Déploiement de la fibre optique, développement de nouveaux services multimédias, régulation de la concurrence, réflexion sur la politique du secteur… le patron d’Ogero évoque les chantiers en cours et ceux à venir.
Quel bilan dressez-vous de votre première année à la tête d’Ogero ?
Nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés en 2017. Nous avons, d’une part, baissé les tarifs et modifié les limites de téléchargement. D’autre part, nous avons changé la politique de distribution de la bande passante internationale. Ogero fournit désormais des E1 en quantité suffisante, alors qu’auparavant le réseau était maintenu, volontairement, dans un état de congestion permanente. Nous avons effectué un test à l’échelle nationale, en demandant aux internautes de nous informer sur les vitesses maximales atteintes, et nous avons découvert que près de la moitié des Libanais avaient désormais accès à du haut débit, avec des vitesses allant jusqu’à 25 mégabits par seconde (Mbps), voire 70 Mpbs dans certaines régions. Pour les autres en rev