La start-up Seez vient de lever un million de dollars supplémentaire auprès de plusieurs fonds d’investissements dont B&Y Ventures et Phoenician Funds.
Ce qui porte à 2,8 millions de dollars le total des fonds levés depuis son lancement en 2015.
«Nous allons agrandir nos équipes, développer de nouveaux services et pénétrer d’autres marchés à raison de deux ou trois pays par an», explique, enthousiaste, le Libanais Andrew Kabrit, cofondateur de la start-up qui opère actuellement aux Émirats arabes unis et au Koweït.
Seez est au secteur de l’automobile ce que Shazam est à la musique. Grâce à un algorithme de reconnaissance d’images, l’utilisateur peut scanner une voiture qui lui plaît, dans la rue, par exemple.
L’application lui fournit aussitôt une description du modèle, lui proposant même les offres de vente répertoriées sur plusieurs sites spécialisés. Mais Seez n’entend pas se limiter à ce seul champ d’activité : la start-up mise aussi dans la location de voiture, l’avenir du secteur selon Andrew Kabrit.
«Nous sommes dans une phase de test. Dans les pays du Golfe, la location ne représente qu'environ 1 % du parc automobile», ajoute le jeune homme.
Les marges de progression sont potentiellement énormes : selon Global Car Rental Market, le marché connaîtra une progression annuelle de 17,52 % d’ici à 2023. L'Amérique du Nord et l'Europe constituent l'essentiel du marché avec plus de 65 % des parts sur le marché mondial de la location (courte ou longue durée).
«Il nous faut simplement informer nos utilisateurs dans la région pour qu’ils discernent eux aussi les avantages que la location peut représenter pour eux».