La plateforme en ligne Doctolib, - fondée par le libanais Steve Abou Rjeily, Stanislas Niox-Château, Jessy Bernal et Ivan Schneider - vient de rejoindre le cercle très fermé des licornes (les start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars) en France.
La start-up, qui propose une prise de rendez-vous en ligne chez des praticiens, l’a annoncé mardi suite à une nouvelle levée de fonds de 150 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques (BpiFrance, Accel, Kernel et Eurazeo) ainsi que le fonds d’investissement américain General Atlantic, qui fait son entrée au capital.
Doctolib souhaite désormais doubler ses effectifs et s’étendre sur d’autres marchés que la France et l’Allemagne où elle est présente depuis 2016. Le Liban n’estpas dans le viseur, avait affirmé Steve Abou Rjeily au Commerce du Levant en novembre dernier.
Outre l’expansion géographique, Doctolib vise à développer un nouveau service : la téléconsultation. Celle-ci est depuis peu remboursée en France et est déjà proposée par certains médecins par le biais d’une application mobile. Il sera même possible d’envoyer l’ordonnance sur un espace sécurisé.
Six ans après sa création en 2013, la société n’est toujours pas rentable mais la plateforme enregistre aujourd’hui 30 millions de visiteurs par mois, et est utilisé par 1 400 établissements de santé dont les différents hôpitaux de Paris depuis juin 2018.
La France compte désormais quatre licornes (Doctolib, Vente-privée.com, Blablacar et Deezer), contre 25 au Royaume-Uni par exemple. Le Liban n’en compte aucune.
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