La start-up libanaise BSynchro a levé, fin juin, un million de dollars auprès des fonds d’investissement de Berytech (Fonds II) et de Phoenician Fund (I).
Créée en 2005, BSynchro accompagne les compagnies d’assurances dans leur numérisation avec des logiciels et des services de conseil. « Nous vendons les logiciels à nos clients, en fonction de leurs besoins, pour les aider à automatiser les prises de décision et la tarification. On s’appuie notamment sur l’intelligence artificielle pour la reconnaissance des documents et le “chatbot”, qui permet au client de souscrire à une police d’assurance par WhatsApp. On a aussi développé un moteur de règle, un logiciel qui permet au client de calculer en ligne et en moins de deux minutes le montant de la prime qu’il devra payer selon son profil », explique le PDG et fondateur Michel Chammas.
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L’objectif désormais est de finaliser les solutions proposées et se concentrer sur leur commercialisation. « Nous souhaitons développer notre approche commerciale et nouer des partenariats à l’étranger, notamment en Europe », ajoute Michel Chammas.
Selon lui, les compagnies d’assurances internationales sont de plus en plus nombreuses à vouloir s’exporter à l’étranger, notamment dans des pays dont l’infrastructure numérique est bien moins développée. « Elles sont donc à la recherche de logiciels faciles à mettre en place et à moindre coût. C’est là que notre offre est intéressante. »
Présente à Beyrouth et à Bahreïn, la start-up emploie environ 70 personnes et compte 80 clients de 25 pays différents, essentiellement dans les pays du Golfe et en Afrique du Nord.
Elle avait déjà levé quatre millions de dollars auprès de Berytech et du Phoenician Fund en 2016. « Cela nous avait permis à l’époque de développer notre offre d’un point de vue technique. Aujourd’hui, il est temps de favoriser le marketing », conclut le PDG.