Malgré le confinement, le club situé à la Quarantaine, Ballroom Blitz, n’a pas dit son dernier mot. Tous les samedis à 22h, le club de Joe Mourani, propriétaire aussi de Standard à Gemmayzé, organise des concerts retransmis en direct sur les ondes de Radio Raheem, basée à Milan. « Les DJ sont de jeunes Libanais à qui nous donnons l’opportunité d’avoir une exposition internationale », explique le propriétaire. Les DJ set hebdomadaires totalisent plusieurs dizaines de milliers de visionnage en direct et en replay chaque semaine, répartis en majorité entre l’Italie et le Liban. Les vidéos sont tournées dans l’une des salles du Ballroom Blitz selon un processus strict de décontamination de la salle avant et après l’enregistrement. « On s’attend à des mois difficiles. Deux facteurs vont être décisifs : le regain de vitalité de la contestation à la sortie du confinement et la réouverture progressive des établissements, dont on ignore les modalités. Mais on peut imaginer que les clubs et les bars seront les derniers à rouvrir », avance Joe Mourani, qui continue pour l’instant de payer ses employés et rejette l’idée d’une fermeture définitive de ses établissements. Ballroom Blitz, comme une quinzaine de clubs libanais, participera à l’initiative “Electronic Labor Day” du groupe Uberhauss, en partenariat avec le syndicat des propriétaires de restaurant, le week-end du 1er mai. Ce festival de musique électronique virtuel regroupant 150 DJ proposera 70 heures de live non stop. Les dons iront au profit des employés des établissements de nuit.
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