Le groupe de restauration Leila et quelques investisseurs individuels ont lancé un nouveau projet dans le quartier de Minet el-Hosn, au centre-ville de Beyrouth. Il s'agit d'un restaurant libanais, baptisé Kun, pouvant accueillir jusqu’à 210 personnes en temps normal.
«Nous ne sommes pas là pour réinventer la cuisine libanaise, mais nous proposons une présentation des plats à la fois moderne et sophistiquée», explique Joe Abrass, copropriétaire avec Joe Njeim du groupe Leila.
L'établissement de 500 m2 n'a toutefois ouvert ses portes qu'une dizaine de jours, avant de devoir les refermer en raison du confinement sanitaire imposé jusqu'au 1er février.
Il représente un investissement de deux millions de dollars, financé en grande partie avant le mouvement de contestation d'octobre 2019.
«C’est un projet que nous avons démarré avant la Thawra, raconte Joe Abrass. Comme tous les restaurateurs, nous sommes dans l’improvisation, car personne ne sait de quoi demain sera fait. Mais notre groupe est opérationnel depuis 2006 et nous avons déjà traversé de nombreuses crises. Nous avons toujours survécu, alors on veut croire en notre chance».
Le groupe Leila détient quatre enseignes au Liban, situées dans les centres commerciaux ABC et à Zaitunay Bay. Il s’est aussi développé dans les pays du Golf à travers une dizaine de franchises en Arabie saoudite, au Bahreïn, au Koweït et à Dubaï. De nouvelles franchises devraient ouvrir leur porte cette année en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.