Un article du Dossier

Où acheter à 15 minutes de Beyrouth en 2014

Mansourié continue d’être l’une des banlieues de Beyrouth où les promoteurs sont les plus actifs. Une vingtaine d’immeubles sont toujours en chantier, avec 180 unités en construction et 90 à vendre dans les projets recensés par Le Commerce du Levant. La demande vient surtout de jeunes couples de Libanais résidents qui ne peuvent plus se permettre le luxe d’habiter dans la capitale. « La plupart des clients disposent d’un budget de 250 000 dollars et recherchent une surface de 150 m² avec trois chambres à coucher », affirme Élia Hallak, l’ingénieur du projet Oliva Verde. La plupart des produits se situent dans une fourchette de 200 000 à 400 000 dollars, soit de 1 500 à 2 000 dollars le mètre carré. Malgré des prix peu élevés par rapport à d’autres banlieues de la capitale, la demande reste assez lente, avec une demi-douzaine de projets qui n’ont pas écoulé leur stock, un an après la livraison des unités. C’est que la surface proposée – en moyenne de
170 m² – s’avère encore trop grande pour la majorité des clients. Les nouveaux bâtiments sont éparpillés dans différentes zones : dans le centre historique proche de la municipalité – bien que dense –, le long de la nouvelle route de Mansourié ou de l’ancienne route de Beit-Méry, deux artères principales, mais aussi dans les quartiers de Blata et Bedran, plus proches de la région de Deychouniyé, qui offrent par moments des vues dégagées sur le Nahr Beyrouth. L’activité immobilière à Ailout, une zone isolée et verte qui s’étend le long d’une vallée qui sépare le bas de Mansourié de Mar Roukoz, s’est réduite ces derniers mois.



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