Un article du Dossier
Le photovoltaïque, un marché promis à un avenir radieux
Les systèmes photovoltaïques sont en général conçus sur mesure. Leur performance et leur rentabilité varient au cas par cas. Elles dépendent du niveau d’ensoleillement (en fonction de l’ombrage et de l’inclinaison des panneaux), de la qualité des produits installés (chinois ou européens), de la consommation électrique du bénéficiaire et du schéma de rationnement électrique.
Les systèmes connectés au réseau (“on grid”)
Les systèmes proposés aux entreprises ou institutions sont des systèmes “on grid”, c’est-à-dire qu’ils sont connectés au réseau électrique national. L’énergie solaire s’ajoute alors aux autres sources disponibles : Électricité du Liban et le générateur de quartier, qui demeurent tous deux présents pour fournir du courant en l’absence de soleil. Ce modèle convient aux entités dont le cycle de consommation suit celui du soleil, c’est-à-dire celles qui n’ont pas de besoins le soir et la nuit. Toute la production solaire est consommée au moment où elle est produite, il n’y a pas de stockage.Le système, qui est composé de panneaux photovoltaïques et d’un onduleur pour transformer le courant continu en courant alternatif, se régule automatiquement pour ne pas consommer le courant du réseau ou celui du générateur lorsqu’il y a du soleil.
Si à un moment donné, la production solaire est supérieure à la consommation, elle peut alimenter le réseau d’EDL. Le volume ainsi transféré est soustrait de la facture mensuelle de l’abonné, grâce au système du “net metering” mis en place en 2011. Un compteur bidirectionnel mesure l’électricité exportée vers le réseau et celle qui est consommée à travers EDL. Seule la différence nette est facturée et payée à la fin du mois. Mais si la production solaire est supérieure à la consommation, EDL n’achète pas l’excédent, comme c’est le cas dans certains pays. D’où l’importance de dimensionner correctement les installations même si les coûts d’installation et de maintenance des systèmes “on grid” sont relativement bas. Les panneaux sont en général garantis 20 ans, mais leur durée de vie peut atteindre 30 ans.
En réalité, les économies de ce système sont moins liées à la facture EDL qu’à celle de l’achat du fioul pour alimenter les générateurs. En moyenne, il faut entre trois et sept ans pour rentabiliser ce type d’investissement. Avec un système d’une capacité de 0,45 MWc, l’ABC, par exemple, économise près de 100 000 dollars par an, selon son PDG, Robert Fadel. Son investissement initial, de 500 000 dollars, devrait être amorti en cinq ans.
Les systèmes avec batteries “off grid” et hybrides
Les particuliers, eux, ont souvent des besoins plus importants le soir que la journée, ils doivent donc pouvoir stocker l’énergie solaire. Deux formules leur sont proposées : un système totalement autonome, dit “off grid” ou un système hybride, qui peut se connecter ou pas au réseau. Dans les deux cas, un régulateur et des batteries sont nécessaires pour fournir du courant lorsqu’il n’y a pas, ou pas assez, de soleil. Les batteries plombent le coût total du système, car elles sont chères et doivent être remplacées en moyenne tous les cinq ans. Leur taille et leur nombre dépendent du niveau d’autonomie exigée. À ce niveau, les professionnels misent sur une évolution rapide de la technologie, qui permettra de réduire les coûts. En attendant, pour que l’investissement soit rentable pour un particulier, il doit au moins lui permettre de se passer d’un abonnement au générateur de quartier.
Comme son nom l’indique, le “off grid” n’est pas raccordé au réseau national et l’utilisateur n’a pas d’abonnement à EDL. L’électricité est entièrement générée par les panneaux solaires. Ce système n’est viable que si la consommation électrique est faible, dans les maisons secondaires par exemple, car l’énergie solaire doit à la fois alimenter les besoins durant la journée et recharger les batteries pour une utilisation ultérieure.
En général, les particuliers optent donc pour un système hybride, qui permet aussi d’utiliser le courant d’EDL, notamment pour recharger les batteries, qui alimentent l’habitation lorsqu’il n’y a pas de soleil. Le système hybride leur permet aussi de bénéficier du “net metering”. Selon une étude du bureau du Pnud au Liban, une installation typique de 16 mètres carrés d’une capacité de 2 kWc permet de produire environ 8 kWh par jour, soit de quoi alimenter quatre ampoules de 45 W chacune, une télévision, un climatiseur de 9 000 BTU et un frigo durant quatre heures. Elle coûte au particulier entre 10 000 et 12 000 dollars et lui permet d’économiser entre 120 et 150 dollars par mois, en renonçant à l’abonnement au générateur (100 dollars en moyenne) et en réduisant sa facture EDL. Dans cette configuration, il faut entre cinq ans et demi et huit ans pour rentabiliser l’investissement.
Les systèmes connectés au réseau (“on grid”)
Les systèmes proposés aux entreprises ou institutions sont des systèmes “on grid”, c’est-à-dire qu’ils sont connectés au réseau électrique national. L’énergie solaire s’ajoute alors aux autres sources disponibles : Électricité du Liban et le générateur de quartier, qui demeurent tous deux présents pour fournir du courant en l’absence de soleil. Ce modèle convient aux entités dont le cycle de consommation suit celui du soleil, c’est-à-dire celles qui n’ont pas de besoins le soir et la nuit. Toute la production solaire est consommée au moment où elle est produite, il n’y a pas de stockage.Le système, qui est composé de panneaux photovoltaïques et d’un onduleur pour transformer le courant continu en courant alternatif, se régule automatiquement pour ne pas consommer le courant du réseau ou celui du générateur lorsqu’il y a du soleil.
Si à un moment donné, la production solaire est supérieure à la consommation, elle peut alimenter le réseau d’EDL. Le volume ainsi transféré est soustrait de la facture mensuelle de l’abonné, grâce au système du “net metering” mis en place en 2011. Un compteur bidirectionnel mesure l’électricité exportée vers le réseau et celle qui est consommée à travers EDL. Seule la différence nette est facturée et payée à la fin du mois. Mais si la production solaire est supérieure à la consommation, EDL n’achète pas l’excédent, comme c’est le cas dans certains pays. D’où l’importance de dimensionner correctement les installations même si les coûts d’installation et de maintenance des systèmes “on grid” sont relativement bas. Les panneaux sont en général garantis 20 ans, mais leur durée de vie peut atteindre 30 ans.
En réalité, les économies de ce système sont moins liées à la facture EDL qu’à celle de l’achat du fioul pour alimenter les générateurs. En moyenne, il faut entre trois et sept ans pour rentabiliser ce type d’investissement. Avec un système d’une capacité de 0,45 MWc, l’ABC, par exemple, économise près de 100 000 dollars par an, selon son PDG, Robert Fadel. Son investissement initial, de 500 000 dollars, devrait être amorti en cinq ans.
Les systèmes avec batteries “off grid” et hybrides
Les particuliers, eux, ont souvent des besoins plus importants le soir que la journée, ils doivent donc pouvoir stocker l’énergie solaire. Deux formules leur sont proposées : un système totalement autonome, dit “off grid” ou un système hybride, qui peut se connecter ou pas au réseau. Dans les deux cas, un régulateur et des batteries sont nécessaires pour fournir du courant lorsqu’il n’y a pas, ou pas assez, de soleil. Les batteries plombent le coût total du système, car elles sont chères et doivent être remplacées en moyenne tous les cinq ans. Leur taille et leur nombre dépendent du niveau d’autonomie exigée. À ce niveau, les professionnels misent sur une évolution rapide de la technologie, qui permettra de réduire les coûts. En attendant, pour que l’investissement soit rentable pour un particulier, il doit au moins lui permettre de se passer d’un abonnement au générateur de quartier.
Comme son nom l’indique, le “off grid” n’est pas raccordé au réseau national et l’utilisateur n’a pas d’abonnement à EDL. L’électricité est entièrement générée par les panneaux solaires. Ce système n’est viable que si la consommation électrique est faible, dans les maisons secondaires par exemple, car l’énergie solaire doit à la fois alimenter les besoins durant la journée et recharger les batteries pour une utilisation ultérieure.
En général, les particuliers optent donc pour un système hybride, qui permet aussi d’utiliser le courant d’EDL, notamment pour recharger les batteries, qui alimentent l’habitation lorsqu’il n’y a pas de soleil. Le système hybride leur permet aussi de bénéficier du “net metering”. Selon une étude du bureau du Pnud au Liban, une installation typique de 16 mètres carrés d’une capacité de 2 kWc permet de produire environ 8 kWh par jour, soit de quoi alimenter quatre ampoules de 45 W chacune, une télévision, un climatiseur de 9 000 BTU et un frigo durant quatre heures. Elle coûte au particulier entre 10 000 et 12 000 dollars et lui permet d’économiser entre 120 et 150 dollars par mois, en renonçant à l’abonnement au générateur (100 dollars en moyenne) et en réduisant sa facture EDL. Dans cette configuration, il faut entre cinq ans et demi et huit ans pour rentabiliser l’investissement.