Un article du Dossier
Les prix à Beyrouth en 2016
Le centre-ville de Beyrouth compte quinze projets en construction. C’est quatre de moins qu’en 2015. Ce nombre est en baisse continue depuis quelques années et prouve qu’il y a de moins en moins de chantiers au centre-ville. Au total, il y a 1 051 appartements en construction, soit plus de 345 000 m2 de surfaces résidentielles, c’est environ 25 000 m2 de moins qu’en 2015.
Ces baisses traduisent inévitablement le marasme du secteur immobilier haut de gamme à Beyrouth qui est affecté par les crises économiques, politiques et sécuritaires actuelles.
Dans ces conditions, les sociétés de promotion immobilière hésitent à démarrer de nouveaux projets. Elles sont surtout refroidies par les difficultés des promoteurs actuels à écouler leurs produits faute de demande.
Malgré un marché morose, les professionnels maintiennent leur tarif de 2015. Aucun n’ose publiquement annoncer de baisse.
Les premiers étages en fonction des emplacements varient de 6 000 à 8 000 dollars le mètre carré. Mais c’est un secret de polichinelle surtout dans un microcosme comme le centre-ville où les gens se croisent et où les informations circulent vite : tous les promoteurs offrent des réductions qui peuvent dans certains cas atteindre 30 %.
Pour qui prédit une reprise prochaine du marché, c’est incontestablement un bon moment pour acheter au centre-ville de Beyrouth. Conscients que le stock des appartements disponibles s’accumule, certains promoteurs sont de plus en plus flexibles. La moyenne des appartements en construction se maintient avec une superficie de 328 m2, soit 5 m2 de moins qu’en 2015. Les promoteurs hésitent encore à proposer de petites surfaces comme c’est le cas dans le reste de la capitale. Le centre-ville de Beyrouth reste un quartier pour les millionnaires à la recherche de grands appartements.
Quelque 49 % des appartements en construction se situent dans le secteur de Minet el-Hosn. C’est dans ce quartier que se trouvent trois mégaprojets : Beirut Terraces, Venus Tower et 3Beirut. Certains sont signés par des architectes de renommée internationale comme Herzog & De Meuron et Foster + Partners.
Les prix le long de l’ancienne avenue des Français (rue Adnan Hakim) sont souvent contrastés et illogiques. Un nouveau projet demande 7 500 dollars le m2 au premier étage alors que l’immeuble adjacent affiche un appartement au 7e étage à 6 000 dollars le m2. Ces différences traduisent l’état du marché au centre-ville qui n’est pas uniforme et où les prix varient d’un immeuble à l’autre. Le long de cette avenue, le projet B11 mise sur les petits appartements pour s’imposer. Un logement de 161 m2 avec deux chambres à coucher est affiché à 1 070 650 dollars, soit 6 650 dollars le m2 au 1er étage.
La rue Omar Daouk propose un large panel d’appartements de 208 à 835 m2. Avant négociation, la grille des prix commence à 7 500 dollars le m2. Les dernières disponibilités de 835 m2 bénéficient de vues sur la baie du Saint-Georges. Au-delà du 20e étage, les appartements sont affichés à plus de 9 millions de dollars.
De nombreux appartements terminés au cours des dernières années sont toujours à la vente dans le quartier Wadi Abou Jmil comme ce produit de 336 m2 proposé à 2 150 000 dollars (soit environ 6 400 dollars le m2). Mais, en parallèle, il y a plusieurs reventes intéressantes. Ainsi, un logement de 340 m2 est mis à la vente à 5 500 dollars le m2.
Le quartier compte plusieurs complexes avec différents immeubles répartis autour de jardins privés. Les blocs les moins appréciés affichent des reventes inférieures à 5 000 dollars le m2 au 1er étage.
En revanche, pour les millionnaires à la recherche d’une villa dans le secteur Wadi Abou Jmil, le mètre carré tourne autour de 10 000 dollars.
Le secteur Foch-Allenby est idéalement situé au cœur du centre-ville à proximité des Souks de Beyrouth et du port. La rue Trieste est large et élégante avec un alignement d’immeubles résidentiels : Allenby Gate, Foch Residence, Fochville, Foch 92 et One Oak Residence. Les vues sont dégagées dès les premiers étages. Les prix des produits neufs vont de 6 500 à 7 500 dollars le m2. En revanche, sur le marché secondaire, des reventes sur la base de 5 000 dollars le m2 sont possibles.
Autour de Saifi Village, trois chantiers sont en cours. Certains projets sont sur le marché depuis 2008 et peinent toujours à écouler leur stock. Les prix demandés commencent autour de 7 000 dollars le m2. Ils sont en concurrence avec les reventes dans l’immeuble Saifi Village II qui est dans le même secteur et où il est possible de trouver des appartements de 4 300 à 6 000 dollars le m2.
L’intérieur de Saifi Village est plus coté et plus recherché. Surveillé par des agents de sécurité, Saifi Village s’affirme comme un petit complexe semi-privé à l’intérieur de Beyrouth avec des aménagements urbains soignés. Le quartier revendique une réelle originalité urbaine en associant une quinzaine de nouveaux immeubles d’appartements dans un cadre traditionnel artificiel associé à quelques anciens bâtiments rénovés. Les reventes se situent entre 6 000 et 7 000 dollars le m2.
Ces baisses traduisent inévitablement le marasme du secteur immobilier haut de gamme à Beyrouth qui est affecté par les crises économiques, politiques et sécuritaires actuelles.
Dans ces conditions, les sociétés de promotion immobilière hésitent à démarrer de nouveaux projets. Elles sont surtout refroidies par les difficultés des promoteurs actuels à écouler leurs produits faute de demande.
Malgré un marché morose, les professionnels maintiennent leur tarif de 2015. Aucun n’ose publiquement annoncer de baisse.
Les premiers étages en fonction des emplacements varient de 6 000 à 8 000 dollars le mètre carré. Mais c’est un secret de polichinelle surtout dans un microcosme comme le centre-ville où les gens se croisent et où les informations circulent vite : tous les promoteurs offrent des réductions qui peuvent dans certains cas atteindre 30 %.
Pour qui prédit une reprise prochaine du marché, c’est incontestablement un bon moment pour acheter au centre-ville de Beyrouth. Conscients que le stock des appartements disponibles s’accumule, certains promoteurs sont de plus en plus flexibles. La moyenne des appartements en construction se maintient avec une superficie de 328 m2, soit 5 m2 de moins qu’en 2015. Les promoteurs hésitent encore à proposer de petites surfaces comme c’est le cas dans le reste de la capitale. Le centre-ville de Beyrouth reste un quartier pour les millionnaires à la recherche de grands appartements.
Quelque 49 % des appartements en construction se situent dans le secteur de Minet el-Hosn. C’est dans ce quartier que se trouvent trois mégaprojets : Beirut Terraces, Venus Tower et 3Beirut. Certains sont signés par des architectes de renommée internationale comme Herzog & De Meuron et Foster + Partners.
Les prix le long de l’ancienne avenue des Français (rue Adnan Hakim) sont souvent contrastés et illogiques. Un nouveau projet demande 7 500 dollars le m2 au premier étage alors que l’immeuble adjacent affiche un appartement au 7e étage à 6 000 dollars le m2. Ces différences traduisent l’état du marché au centre-ville qui n’est pas uniforme et où les prix varient d’un immeuble à l’autre. Le long de cette avenue, le projet B11 mise sur les petits appartements pour s’imposer. Un logement de 161 m2 avec deux chambres à coucher est affiché à 1 070 650 dollars, soit 6 650 dollars le m2 au 1er étage.
La rue Omar Daouk propose un large panel d’appartements de 208 à 835 m2. Avant négociation, la grille des prix commence à 7 500 dollars le m2. Les dernières disponibilités de 835 m2 bénéficient de vues sur la baie du Saint-Georges. Au-delà du 20e étage, les appartements sont affichés à plus de 9 millions de dollars.
De nombreux appartements terminés au cours des dernières années sont toujours à la vente dans le quartier Wadi Abou Jmil comme ce produit de 336 m2 proposé à 2 150 000 dollars (soit environ 6 400 dollars le m2). Mais, en parallèle, il y a plusieurs reventes intéressantes. Ainsi, un logement de 340 m2 est mis à la vente à 5 500 dollars le m2.
Le quartier compte plusieurs complexes avec différents immeubles répartis autour de jardins privés. Les blocs les moins appréciés affichent des reventes inférieures à 5 000 dollars le m2 au 1er étage.
En revanche, pour les millionnaires à la recherche d’une villa dans le secteur Wadi Abou Jmil, le mètre carré tourne autour de 10 000 dollars.
Le secteur Foch-Allenby est idéalement situé au cœur du centre-ville à proximité des Souks de Beyrouth et du port. La rue Trieste est large et élégante avec un alignement d’immeubles résidentiels : Allenby Gate, Foch Residence, Fochville, Foch 92 et One Oak Residence. Les vues sont dégagées dès les premiers étages. Les prix des produits neufs vont de 6 500 à 7 500 dollars le m2. En revanche, sur le marché secondaire, des reventes sur la base de 5 000 dollars le m2 sont possibles.
Autour de Saifi Village, trois chantiers sont en cours. Certains projets sont sur le marché depuis 2008 et peinent toujours à écouler leur stock. Les prix demandés commencent autour de 7 000 dollars le m2. Ils sont en concurrence avec les reventes dans l’immeuble Saifi Village II qui est dans le même secteur et où il est possible de trouver des appartements de 4 300 à 6 000 dollars le m2.
L’intérieur de Saifi Village est plus coté et plus recherché. Surveillé par des agents de sécurité, Saifi Village s’affirme comme un petit complexe semi-privé à l’intérieur de Beyrouth avec des aménagements urbains soignés. Le quartier revendique une réelle originalité urbaine en associant une quinzaine de nouveaux immeubles d’appartements dans un cadre traditionnel artificiel associé à quelques anciens bâtiments rénovés. Les reventes se situent entre 6 000 et 7 000 dollars le m2.
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