Réseau haut débit
Le Liban qui est relié au réseau Internet international à travers plusieurs câbles sous-marins principaux a obtenu un accord de principe pour intégrer un réseau régional de câbles terrestres reliant Djeddah, Amman, Damas et Istanbul (JADI). Le ministre des Télécoms Charbel Nahas a annoncé avoir négocié avec son homologue syrien, lors d’une visite à Damas le 21 juin, que le câble fasse un crochet par Beyrouth afin de connecter le Liban à ce réseau relié à l’Europe. « Les détails techniques sont encore en discussion, mais le coût de ce projet est abordable, car tous les travaux de terrassements existent ainsi que la majorité des gaines. »
Outre ce nouvel accès à l’international, le Liban est relié au monde par le câble Cadmos, propriété jointe d’Ogero et de Cyprus Telecom, et par un deuxième câble, appelé Berytar, qui va de Beyrouth jusqu’à Tartous en Syrie, et de là jusqu’à Alexandrie en Égypte.
Un autre câble majeur, censé révolutionner le paysage Internet du Liban, devait relier Tripoli fin 2009. Le câble IMEWE (India Middle East Western Europe) a cependant pris du retard, en raison de problèmes techniques au niveau d’Alexandrie. « Nous attendons que l’Égypte nous dise quand la situation sera réglée », dit le ministre, sachant qu’une source officieuse a annoncé un délai d’activation de six à douze semaines. Le Liban a investi quelque 45 millions de dollars dans ce projet de 700 millions de dollars réalisé par un consortium réunissant Telecom Italia, Etisalat, Tata Communications, Pakistan Telecommunications, France Télécom, Bharti Airtel, Saudi Telecom et Telecom Egypt.