Un article du Dossier
Le boom des chambres d’hôtes
Une maison d’hôte aux airs de boutique hôtel : bienvenue à Dar Alma, une villa cachée dans une impasse de la vieille ville de Tyr. Son ouverture est récente : le soft opening date de janvier. Mais depuis, il ne désemplit pas : ses chambres sont toutes réservées les week-ends. « Même la semaine, le taux d’occupation avoisine les 60 %. »
L’environnement est, il est vrai, prometteur : l’établissement, situé dans une bâtisse construite en trois étapes – l’une d’elles datant de l’époque des Croisés –, a été restauré en respectant son « cachet historique et authentique ».
Le propriétaire Philippe Tabet n’a pas tout de suite songé à transformer cette maison en un lieu d’accueil. Lorsqu’il l’a acquise, ce promoteur immobilier a d’abord envisagé d’agrandir sa propre résidence familiale pour mieux accueillir les siens. « Nous sommes une famille nombreuse », dit-il, amusé, comme pour s’excuser. Mais en imaginant ce qu’elle pourrait devenir si un architecte y mettait son grain de sel, l’idée a germé d’un lieu ouvert aux hôtes de passage. « Tyr manquait d’hébergement de standing. » Quand il prend sa décision, la “situation” est pourtant peu propice : la route de Saïda, passage obligé pour rejoindre Tyr, est régulièrement bloquée, du fait d’affrontements entre l’armée libanaise et les troupes du cheikh (salafiste) Assir. « On m’a dit que j’étais fou. »
Résultat ? Aujourd’hui, Dar Alma (baptisé ainsi en hommage à la mère de Philippe Tabet) dispose de neuf chambres dont cinq suites de 65 m2, qui bénéficient toutes d’une vue sur mer. Cette maison comprend en plus un accès privé à la mer depuis la terrasse avec vue sur la citadelle de Tyr. Un restaurant, centré sur les produits de la mer et une cuisine méditerranéenne, devrait également ouvrir en juillet. Supervisée par l’équipe de Tawlet, la carte a été imaginée par Waël Lazkani, du restaurant thaï Jaï. « Les chambres bénéficieront alors d’un service de chambre. »
L’environnement est, il est vrai, prometteur : l’établissement, situé dans une bâtisse construite en trois étapes – l’une d’elles datant de l’époque des Croisés –, a été restauré en respectant son « cachet historique et authentique ».
Le propriétaire Philippe Tabet n’a pas tout de suite songé à transformer cette maison en un lieu d’accueil. Lorsqu’il l’a acquise, ce promoteur immobilier a d’abord envisagé d’agrandir sa propre résidence familiale pour mieux accueillir les siens. « Nous sommes une famille nombreuse », dit-il, amusé, comme pour s’excuser. Mais en imaginant ce qu’elle pourrait devenir si un architecte y mettait son grain de sel, l’idée a germé d’un lieu ouvert aux hôtes de passage. « Tyr manquait d’hébergement de standing. » Quand il prend sa décision, la “situation” est pourtant peu propice : la route de Saïda, passage obligé pour rejoindre Tyr, est régulièrement bloquée, du fait d’affrontements entre l’armée libanaise et les troupes du cheikh (salafiste) Assir. « On m’a dit que j’étais fou. »
Résultat ? Aujourd’hui, Dar Alma (baptisé ainsi en hommage à la mère de Philippe Tabet) dispose de neuf chambres dont cinq suites de 65 m2, qui bénéficient toutes d’une vue sur mer. Cette maison comprend en plus un accès privé à la mer depuis la terrasse avec vue sur la citadelle de Tyr. Un restaurant, centré sur les produits de la mer et une cuisine méditerranéenne, devrait également ouvrir en juillet. Supervisée par l’équipe de Tawlet, la carte a été imaginée par Waël Lazkani, du restaurant thaï Jaï. « Les chambres bénéficieront alors d’un service de chambre. »