Un article du Dossier
Le boom des chambres d’hôtes
Corniche d’al-Mina, à quelques encablures de Tripoli : dans le dédale des rues piétonnes qui caractérisent cette bourgade de bord de mer, on tombe sur une grande maison de pierres blanches aux volets bleus. À l’origine, cette maison du milieu du XVIIIe siècle appartenait à un éminent médecin de Tripoli. Rachetée en 2007 par Nabil Najjar, ancien photographe à New York, et sa femme Maya Sourati, gérante d’un centre de yoga, la demeure a été rénovée “à l’ancienne” pendant quatre ans.
« À l’époque, nous avions fait une bonne affaire si on considère le marché de l’immobilier autour de Tripoli », avoue Nabil Najjar, qui ne veut cependant pas donner un chiffre précis. « L’achat de la maison n’a représenté qu’une part infime du demi-million de dollars investi pour mener à bien la réhabilitation. »
Depuis son ouverture, début 2012, Beit el-Nessim est vite devenu un rendez-vous incontournable pour les étrangers expatriés ou les Libanais, avides d’une retraite zen ou d’une escapade dans le nord du pays, l’une des régions les moins bien équipée en matière d’hébergements hôteliers. D’ailleurs mieux vaut réserver : la maison ne propose que cinq chambres et le livre des réservations est vite rempli.
L’entrée se fait par une cour intérieure où une vigne centenaire grimpe sur le toit. La maison est un vrai labyrinthe : les escaliers montent de gauche à droite, mènent d’une terrasse privée à une chambre, d’une cuisine à une grande terrasse qui surplombe le vieux quartier pêcheur d’al-Mina, rythmé par l’appel à la prière et le chant des oiseaux.
Le décor se veut un curieux mélange de cultures : un meuble indien, un lit libanais ou un poêle français peuvent cohabiter dans la même chambre. Mais l’influence indienne domine, notamment dans la paisible pièce du premier étage recouverte de tapis orientaux. C’est dans ce dojo improvisé qu’il est possible de suivre un cours de yoga dispensé régulièrement par Nabil Najjar, yogiste émérite.
« À l’époque, nous avions fait une bonne affaire si on considère le marché de l’immobilier autour de Tripoli », avoue Nabil Najjar, qui ne veut cependant pas donner un chiffre précis. « L’achat de la maison n’a représenté qu’une part infime du demi-million de dollars investi pour mener à bien la réhabilitation. »
Depuis son ouverture, début 2012, Beit el-Nessim est vite devenu un rendez-vous incontournable pour les étrangers expatriés ou les Libanais, avides d’une retraite zen ou d’une escapade dans le nord du pays, l’une des régions les moins bien équipée en matière d’hébergements hôteliers. D’ailleurs mieux vaut réserver : la maison ne propose que cinq chambres et le livre des réservations est vite rempli.
L’entrée se fait par une cour intérieure où une vigne centenaire grimpe sur le toit. La maison est un vrai labyrinthe : les escaliers montent de gauche à droite, mènent d’une terrasse privée à une chambre, d’une cuisine à une grande terrasse qui surplombe le vieux quartier pêcheur d’al-Mina, rythmé par l’appel à la prière et le chant des oiseaux.
Le décor se veut un curieux mélange de cultures : un meuble indien, un lit libanais ou un poêle français peuvent cohabiter dans la même chambre. Mais l’influence indienne domine, notamment dans la paisible pièce du premier étage recouverte de tapis orientaux. C’est dans ce dojo improvisé qu’il est possible de suivre un cours de yoga dispensé régulièrement par Nabil Najjar, yogiste émérite.