Un article du Dossier
Le boom des chambres d’hôtes
Si le palais de Beiteddine est un joyau incontestable, au creux des montagnes du Chouf se dissimulent d’autres trésors comme Bouyouti, une luxueuse maison d’hôte. Dix maisonnées, d’une vingtaine de mètres carrés chacune, y sont proposées à la location, tout autour d’une terrasse avec piscine sur un terrain qui avoisine les quatre hectares !
Ce gîte enchâssé dans un écrin de verdure est tenu par une famille, les Bazerji, dont plusieurs membres se sont spécialisés dans le négoce de voitures (Maserati, Lancia…). « Le terrain servait de ferme à mon grand-père, qui y avait construit une bâtisse de quatre étages pour y séjourner. À sa mort, mon père a continué d’y venir. Mais nous, ses enfants, nous y allions de moins en moins. »
C’est une rencontre il y a quelques années avec Orphée Haddad, fondateur de L’Hôte libanais, qui les persuade de transformer cette ferme en plusieurs gîtes, respectueux de l’environnement. Décorées sobrement, les maisons de pierre se veulent en phase avec une nature aux airs de Toscane. Parmi les cyprès, le calme est le maître mot du lieu : les enfants ne sont admis que si toutes les maisons sont louées à des familles.
« Nous n’avons pas regretté de nous lancer dans cette aventure », explique Rawan Bazerji, styliste, qui travaille à Beyrouth et aide son père dans la gestion de Bouyouti. Le domaine a été rénové et les revenus de la location nous aident à l’entretenir, ajoute-t-elle, sans plus de détails.
« On a réussi à garder les employés présents du temps de mon grand-père : l’ancien jardinier est ainsi devenu le régisseur du domaine, qui accueille les hôtes de passage. »
Ce gîte enchâssé dans un écrin de verdure est tenu par une famille, les Bazerji, dont plusieurs membres se sont spécialisés dans le négoce de voitures (Maserati, Lancia…). « Le terrain servait de ferme à mon grand-père, qui y avait construit une bâtisse de quatre étages pour y séjourner. À sa mort, mon père a continué d’y venir. Mais nous, ses enfants, nous y allions de moins en moins. »
C’est une rencontre il y a quelques années avec Orphée Haddad, fondateur de L’Hôte libanais, qui les persuade de transformer cette ferme en plusieurs gîtes, respectueux de l’environnement. Décorées sobrement, les maisons de pierre se veulent en phase avec une nature aux airs de Toscane. Parmi les cyprès, le calme est le maître mot du lieu : les enfants ne sont admis que si toutes les maisons sont louées à des familles.
« Nous n’avons pas regretté de nous lancer dans cette aventure », explique Rawan Bazerji, styliste, qui travaille à Beyrouth et aide son père dans la gestion de Bouyouti. Le domaine a été rénové et les revenus de la location nous aident à l’entretenir, ajoute-t-elle, sans plus de détails.
« On a réussi à garder les employés présents du temps de mon grand-père : l’ancien jardinier est ainsi devenu le régisseur du domaine, qui accueille les hôtes de passage. »