Un article du Dossier
Le boom des chambres d’hôtes
Sur les hauteurs de Zahlé, aux pieds de la statue de la Vierge Marie, Beit el-Kroum (“la maison de la vigne” en arabe) surplombe la vallée de la Békaa. Cette maison d’hôte, construite sur un terrain de 1 200 m2 dont a hérité Irène Alouf, est entourée d’immeubles neufs, qui témoignent de la flambée immobilière d’une région longtemps dédiée à l’agriculture.
La propriétaire, libano-brésilienne, a décidé en 2011 d’abandonner sa carrière d’assistante sociale pour s’occuper “à 100 %” de son gîte et du restaurant.
Les six chambres, au premier étage, ont toutes une vue panoramique sur les montagnes frontalières avec la Syrie. Meublée de miroirs orientaux et de tapis de collection, chaque chambre tourne autour d’un thème qui en unifie la décoration. Au rez-de-chaussée, deux autres chambres, accessibles aux handicapés, jouxtent le restaurant “Abricots et cerises” ouvert à tous. Les clients peuvent aussi profiter de la petite piscine, ou se prélasser sur un transat, installé sur la pelouse. Pour construire et aménager cette jolie maison d’hôte, Irène Alouf a déboursé presqu’un million de dollars, financé à 40 % par un prêt bancaire. Un montant qui n’a cependant pas été suffisant pour aménager le second niveau encore inoccupé.
« J’ai du mal à remplir mes chambres, avoue la responsable, qui a dû prolonger le remboursement de son prêt de sept à dix ans. Même si le contexte régional est tendu, nous manquons d’initiatives pour faire vivre notre ville et notre région. Or, nous avons de réels atouts : une montagne à couper le souffle, un patrimoine culturel avec 55 églises dans Zahlé, des ruines romaines aux alentours sans compter les vignobles en pleine renaissance. »
Pour lutter contre le marasme et se faire mieux connaître, Irène Alouf multiplie les activités : marché de Noël, soirées d’anniversaire ou de mariage et projets avec la mairie de Zahlé.
La propriétaire, libano-brésilienne, a décidé en 2011 d’abandonner sa carrière d’assistante sociale pour s’occuper “à 100 %” de son gîte et du restaurant.
Les six chambres, au premier étage, ont toutes une vue panoramique sur les montagnes frontalières avec la Syrie. Meublée de miroirs orientaux et de tapis de collection, chaque chambre tourne autour d’un thème qui en unifie la décoration. Au rez-de-chaussée, deux autres chambres, accessibles aux handicapés, jouxtent le restaurant “Abricots et cerises” ouvert à tous. Les clients peuvent aussi profiter de la petite piscine, ou se prélasser sur un transat, installé sur la pelouse. Pour construire et aménager cette jolie maison d’hôte, Irène Alouf a déboursé presqu’un million de dollars, financé à 40 % par un prêt bancaire. Un montant qui n’a cependant pas été suffisant pour aménager le second niveau encore inoccupé.
« J’ai du mal à remplir mes chambres, avoue la responsable, qui a dû prolonger le remboursement de son prêt de sept à dix ans. Même si le contexte régional est tendu, nous manquons d’initiatives pour faire vivre notre ville et notre région. Or, nous avons de réels atouts : une montagne à couper le souffle, un patrimoine culturel avec 55 églises dans Zahlé, des ruines romaines aux alentours sans compter les vignobles en pleine renaissance. »
Pour lutter contre le marasme et se faire mieux connaître, Irène Alouf multiplie les activités : marché de Noël, soirées d’anniversaire ou de mariage et projets avec la mairie de Zahlé.