Un article du Dossier
Le boom des chambres d’hôtes
Au cœur du village de Bhersaf, à 24 km au nord de Beyrouth, une maison de montagne vieille d’un siècle héberge ses nouveaux propriétaires, Rania Lteif et son mari Rony al-Jalkh, depuis presque deux ans.
Accessible depuis une ruelle bordée de demeures traditionnelles, la maison offre trois chambres en location, dont l’une a été installée sur le toit dans une cabane en bois ! Dès qu’ils se sont rencontrés en 2000, Rania Lteif et Rony al-Jalkh ont partagé un même rêve : ouvrir une maison d’hôte. Pour ces membres d’un groupe missionnaire, cette maison devait prolonger leur goût des rencontres et de l’échange. Il leur faudra cependant attendre presque quinze ans pour trouver cette bâtisse, dans le village d’origine de Rony al-Jalkh. « La maison était à un très bon prix, une centaine de milliers de dollars », raconte Rania Lteif.
Alors qu’ils doivent encore rembourser le prêt bancaire, le couple et leurs deux enfants reçoivent en moyenne une dizaine de personnes par mois : travaillant tous deux pour des ONG, le couple est habitué à voyager et prend plaisir à recevoir à son tour des pensionnaires. Les chambres, décorées d’objets anciens, peuvent accueillir de deux à quatre personnes. Il s’agit le plus souvent de jeunes Libanais et de familles à la recherche de calme et d’air pur dans les montagnes.
Si le marketing n’est pas encore au point, l’accueil est déjà rodé. Le couple cuisine dès le matin un petit déjeuner dans la cuisine accessible à tous. « Ici, on partage tout ! » s’exclame Rania. Et pour les longues soirées sur les trois terrasses avec vue sur la région du Kesrouan et du mont Sannine, la famille a tout prévu : une multitude de livres et de jeux de société, pour les enfants comme pour les plus grands sont à disposition des pensionnaires.
Accessible depuis une ruelle bordée de demeures traditionnelles, la maison offre trois chambres en location, dont l’une a été installée sur le toit dans une cabane en bois ! Dès qu’ils se sont rencontrés en 2000, Rania Lteif et Rony al-Jalkh ont partagé un même rêve : ouvrir une maison d’hôte. Pour ces membres d’un groupe missionnaire, cette maison devait prolonger leur goût des rencontres et de l’échange. Il leur faudra cependant attendre presque quinze ans pour trouver cette bâtisse, dans le village d’origine de Rony al-Jalkh. « La maison était à un très bon prix, une centaine de milliers de dollars », raconte Rania Lteif.
Alors qu’ils doivent encore rembourser le prêt bancaire, le couple et leurs deux enfants reçoivent en moyenne une dizaine de personnes par mois : travaillant tous deux pour des ONG, le couple est habitué à voyager et prend plaisir à recevoir à son tour des pensionnaires. Les chambres, décorées d’objets anciens, peuvent accueillir de deux à quatre personnes. Il s’agit le plus souvent de jeunes Libanais et de familles à la recherche de calme et d’air pur dans les montagnes.
Si le marketing n’est pas encore au point, l’accueil est déjà rodé. Le couple cuisine dès le matin un petit déjeuner dans la cuisine accessible à tous. « Ici, on partage tout ! » s’exclame Rania. Et pour les longues soirées sur les trois terrasses avec vue sur la région du Kesrouan et du mont Sannine, la famille a tout prévu : une multitude de livres et de jeux de société, pour les enfants comme pour les plus grands sont à disposition des pensionnaires.