Un article du Dossier
Le boom des chambres d’hôtes

Au départ, la bâtisse isolée était réservée à leur seul usage, mais elle s’est révélée trop grande pour ce couple et leurs trois enfants. Murielle Dimitriades, pâtissière à Beyrouth, a donc inauguré une maison d’hôte en 2013. Ce gîte leur a apporté en 2014 un revenu complémentaire de 600 à 800 dollars par mois pendant les six mois d’ouverture dont il fait déduire 25 % de charges.
Cette année, Murielle pense gagner beaucoup moins, en raison du contexte géopolitique : « Notre point faible reste la communication. On compte sur le bouche-à-oreille et sur les clients de la Réserve naturelle avec laquelle nous avons signé un accord. »
Les pensionnaires ont accès aux deux salons, à la bibliothèque de 3 000 livres et à la vidéothèque.
Sur la terrasse du jardin, constellé d’arbres fruitiers et d’oliviers, ils peuvent préparer leur barbecue.
Murielle Dimitriades propose cependant de partager le dîner de la famille pour 8 dollars (12 000 livres libanaises par personne). Et pour mieux dormir, elle offre à ses invités des tisanes aux plantes issues de son jardin.