Un article du Dossier
Le boom des chambres d’hôtes

Cette maison, c’était le rêve de Colette Kahil. Elle a choisi de l’ériger à partir de matériaux de récupération. En 2008, elle démarre les travaux qui dureront cinq bonnes années.
« La maison a été pensée en fonction des objets que je trouvais au fur et à mesure », s’amuse la propriétaire. Ainsi, les pierres viennent des travaux d’excavation du terrain, les portes et les fenêtres sont celles d’anciens immeubles de Mar Mikhaël, Hamra ou Achrafié, les meubles ont été chinés chez divers antiquaires à travers le monde. Quant aux mosaïques qui recouvrent les murs ou certains objets, ils ont été fabriqués par la propriétaire elle-même.
Beit el-Batroun est fermée les trois mois d’hiver. À cette époque, Colette Kahil s’installe à Broummana, où elle travaille ses céramiques. « Je vis grâce aux revenus des loyers pendant dix mois de l’année. Ensuite, je prends sur mes économies », avoue la propriétaire, qui a cessé de travailler à son retour au Liban. Pour améliorer ses revenus, Colette Kahil est en train de construire trois nouvelles chambres. Les murs de pierre sont déjà posés entre les arbres à côté de la maison, mais les travaux ont été arrêtés pour ne pas déranger les clients.