Un article du Dossier
Start-up : les Libanais à la conquête de New York
Richard Fallah a gagné ses premiers 20 dollars en 20 minutes peu de temps après être arrivé à New York à l’âge de 18 ans, pour étudier les sciences de l’informatique au Brooklyn College : « Un voisin m’a demandé de déblayer la neige devant sa porte, d’autres l’ont imité, à la fin de la journée j’avais gagné 520 dollars », raconte le jeune homme, comme pour expliquer la facilité et la liberté économique qu’offrent les États-Unis.
Aujourd’hui à la tête de sa troisième entreprise, Vbout, une société d’automatisation de marketing en ligne, Richard Fallah a commencé par cumuler les petits boulots, avant que l’un de ses employeurs lui propose de s’associer à lui pour ouvrir un restaurant, alors qu’il avait tout juste 20 ans. En parallèle de cette activité, il lance sa première start-up technologique, pour vendre des œuvres d’art en ligne. L’entreprise échoue « à cause d’une mauvaise exécution de la stratégie ».
Le jeune homme lance d’autres activités en ligne, puis, après avoir vendu ses parts dans le restaurant, il crée en 2007 siteforbiz qui, comme son nom l’indique, se spécialise dans le design de sites Internet pour les sociétés. Au début, il délègue une partie du travail à deux compagnies, au Bangladesh et en Inde. Les affaires grandissant, il embauche huit personnes, dont cinq aux Philippines, siège d’un de ses clients principaux et quatre au Liban. « J’embauche bientôt quatre personnes de plus au Liban », affirme-t-il.
À force que ses clients lui demandent aussi des services marketing, Richard Fallah a l’idée de sa nouvelle aventure. Vbout est lancée en avril 2013 et cible en priorité des agences et des franchises à qui elle propose des services de marketing en ligne. « En résumé, siteforbiz propose un service et Vbout l’automatise », explique le fondateur sans toutefois communiquer de chiffre d’affaires. Vbout compte environ 370 clients, « l’un d’entre eux est présent dans 2 500 emplacements ». Ils sont basés majoritairement aux États-Unis, mais aussi au Moyen-Orient, en Australie et au Costa Rica, où Fallah a obtenu un contrat à l’occasion d’une conférence commerciale. « Au Costa Rica, le marketing par e-mail est encore nouveau et le marché est un bon test pour le reste de l’Amérique latine. » Le jeune homme, qui s’est toujours autofinancé (mais ne précise pas le montant de ses investissements), souhaite se développer à l’international, car le marché est extrêmement compétitif aux États-Unis.
L’un de ses plus gros acteurs est MailChimp, spécialisé en e-mails marketing. Vbout tente de se différencier par ses prix, relativement plus bas, et en visant une niche spécifique : les sociétés implantées dans plusieurs localités. « Nous proposons de gérer des dizaines de comptes à partir d’un seul système. Et notre interface est très flexible et facile d’utilisation. » Richard Fallah n’a toutefois pas de budget marketing : il se fait connaître en organisant des rencontres et des conférences, en offrant son mentorat à TechLaunch, l’accélérateur du New Jersey. « Je me positionne comme un acteur du marketing sur la scène new-yorkaise. »
Pour financer son expansion, l’entrepreneur libano-américain recherche désormais des investisseurs moyen-orientaux, capables de l’aider à se développer dans la région, ainsi que des partenaires locaux. Richard Fallah a déjà traduit sa plate-forme en arabe et bénéficie de son bureau à Tripoli, d’où il est originaire. « L’objectif est d’atteindre le seuil des 10 000 clients dans trois à cinq ans », explique-t-il.
Aujourd’hui à la tête de sa troisième entreprise, Vbout, une société d’automatisation de marketing en ligne, Richard Fallah a commencé par cumuler les petits boulots, avant que l’un de ses employeurs lui propose de s’associer à lui pour ouvrir un restaurant, alors qu’il avait tout juste 20 ans. En parallèle de cette activité, il lance sa première start-up technologique, pour vendre des œuvres d’art en ligne. L’entreprise échoue « à cause d’une mauvaise exécution de la stratégie ».
Le jeune homme lance d’autres activités en ligne, puis, après avoir vendu ses parts dans le restaurant, il crée en 2007 siteforbiz qui, comme son nom l’indique, se spécialise dans le design de sites Internet pour les sociétés. Au début, il délègue une partie du travail à deux compagnies, au Bangladesh et en Inde. Les affaires grandissant, il embauche huit personnes, dont cinq aux Philippines, siège d’un de ses clients principaux et quatre au Liban. « J’embauche bientôt quatre personnes de plus au Liban », affirme-t-il.
À force que ses clients lui demandent aussi des services marketing, Richard Fallah a l’idée de sa nouvelle aventure. Vbout est lancée en avril 2013 et cible en priorité des agences et des franchises à qui elle propose des services de marketing en ligne. « En résumé, siteforbiz propose un service et Vbout l’automatise », explique le fondateur sans toutefois communiquer de chiffre d’affaires. Vbout compte environ 370 clients, « l’un d’entre eux est présent dans 2 500 emplacements ». Ils sont basés majoritairement aux États-Unis, mais aussi au Moyen-Orient, en Australie et au Costa Rica, où Fallah a obtenu un contrat à l’occasion d’une conférence commerciale. « Au Costa Rica, le marketing par e-mail est encore nouveau et le marché est un bon test pour le reste de l’Amérique latine. » Le jeune homme, qui s’est toujours autofinancé (mais ne précise pas le montant de ses investissements), souhaite se développer à l’international, car le marché est extrêmement compétitif aux États-Unis.
L’un de ses plus gros acteurs est MailChimp, spécialisé en e-mails marketing. Vbout tente de se différencier par ses prix, relativement plus bas, et en visant une niche spécifique : les sociétés implantées dans plusieurs localités. « Nous proposons de gérer des dizaines de comptes à partir d’un seul système. Et notre interface est très flexible et facile d’utilisation. » Richard Fallah n’a toutefois pas de budget marketing : il se fait connaître en organisant des rencontres et des conférences, en offrant son mentorat à TechLaunch, l’accélérateur du New Jersey. « Je me positionne comme un acteur du marketing sur la scène new-yorkaise. »
Pour financer son expansion, l’entrepreneur libano-américain recherche désormais des investisseurs moyen-orientaux, capables de l’aider à se développer dans la région, ainsi que des partenaires locaux. Richard Fallah a déjà traduit sa plate-forme en arabe et bénéficie de son bureau à Tripoli, d’où il est originaire. « L’objectif est d’atteindre le seuil des 10 000 clients dans trois à cinq ans », explique-t-il.