Un article du Dossier
Start-up : les Libanais à la conquête de New York
Les objets connectés, tel est le nouveau défi de Rabih Nassar, fondateur de ElementN, une entreprise spécialisée dans les solutions et les technologies Web. Sa nouvelle start-up, baptisée Scriptr, a été créée en janvier 2015 et son produit lancé deux mois plus tard, lors de la conférence South by Southwest Interactive. L’idée est d’offrir aux programmeurs un outil de simplification de l’écriture de leurs scripts leur permettant d’utiliser JavaScript, le langage utilisé dans le monde de l’Internet des objets, explique Nassar. Scriptr intervient au niveau du code d’activation d’un objet – par exemple un climatiseur – à travers Internet. Le cloud met ainsi en relation de façon intelligente un senseur et un terminal, que ce soit un téléphone mobile, un ordinateur, une tablette, un pager… « Le développement de l’Internet des objets date d’il y a cinq ans environ. J’y ai vu une opportunité », explique Rabih Nassar.
Cisco estime en effet que d’ici à 2020, la planète comptera 50 milliards d’objets connectés et le secteur enrichira l’économie mondiale de 19 000 milliards de dollars.
Dans ce nouvel univers en création, Scriptr cible les jeunes entrepreneurs qui sont sur les startings blocks pour développer tous ces nouveaux objets : les “development entrepreneurs” qui financent leurs projets sur les plates-formes participatives type Kickstarter. « Ils ont une bonne idée, un budget serré, et ont besoin de se lancer et d’avancer rapidement, avec un logiciel facile à comprendre. Personne ne le fait avec autant de simplicité que nous. »
Scriptr développe également des partenariats avec des sociétés qui vendent des produits connectés : « Elles proposent notre service avec les objets qu’elles commercialisent, et nous encaissons une souscription mensuelle. » La société cherche aussi des opportunités industrielles, notamment dans la construction. « On pourrait imaginer que tous les équipements d’un site de construction soient connectés à un système de géolocalisation chargé, pour optimiser leur sécurité, alerter les ouvriers lorsqu’une machine se dirige vers eux. »
Rabih Nassar ne dévoile pas les résultats de sa jeune société. Mais Scriptr a commencé avec 500 000 dollars investis par le fonds libanais MEVP. Le groupe ElementN, qui compte quatre sociétés au total, emploie une cinquantaine de personnes, majoritairement basées au Liban.
Pour le moment, Nassar partage son temps entre New York et Beyrouth. Mais le fondateur ouvre un bureau à San Francisco à la fin de l’année pour y loger le gros de l’équipe américaine. « Les personnes qui travaillent dans le domaine de l’Internet des objets sont en majorité situées dans la Silicon Valley. »
Cisco estime en effet que d’ici à 2020, la planète comptera 50 milliards d’objets connectés et le secteur enrichira l’économie mondiale de 19 000 milliards de dollars.
Dans ce nouvel univers en création, Scriptr cible les jeunes entrepreneurs qui sont sur les startings blocks pour développer tous ces nouveaux objets : les “development entrepreneurs” qui financent leurs projets sur les plates-formes participatives type Kickstarter. « Ils ont une bonne idée, un budget serré, et ont besoin de se lancer et d’avancer rapidement, avec un logiciel facile à comprendre. Personne ne le fait avec autant de simplicité que nous. »
Scriptr développe également des partenariats avec des sociétés qui vendent des produits connectés : « Elles proposent notre service avec les objets qu’elles commercialisent, et nous encaissons une souscription mensuelle. » La société cherche aussi des opportunités industrielles, notamment dans la construction. « On pourrait imaginer que tous les équipements d’un site de construction soient connectés à un système de géolocalisation chargé, pour optimiser leur sécurité, alerter les ouvriers lorsqu’une machine se dirige vers eux. »
Rabih Nassar ne dévoile pas les résultats de sa jeune société. Mais Scriptr a commencé avec 500 000 dollars investis par le fonds libanais MEVP. Le groupe ElementN, qui compte quatre sociétés au total, emploie une cinquantaine de personnes, majoritairement basées au Liban.
Pour le moment, Nassar partage son temps entre New York et Beyrouth. Mais le fondateur ouvre un bureau à San Francisco à la fin de l’année pour y loger le gros de l’équipe américaine. « Les personnes qui travaillent dans le domaine de l’Internet des objets sont en majorité situées dans la Silicon Valley. »