Un article du Dossier
Les restaurants libanais à la conquête de New York
Byblos est l’un des deux restaurants libanais historiques de New York. Fondé en 1990 par Sonia et Saba Kachouch, installés aux États-Unis depuis les années 1970, il a longtemps été situé près des Nations unies, et bénéficiait de la clientèle d’ambassadeurs et diplomates peuplant le quartier. En 2010, un incendie ravage ses locaux. Il rouvrira deux ans plus tard, un peu plus au nord, sur Madison Avenue. « Il nous a fallu trois mois pour trouver l’emplacement, et un an et demi pour le construire », se rappelle Saba Kachouch.
Le nouveau lieu, toujours dans un quartier d’affaires, peut accommoder 175 personnes, pour un ticket moyen de 35 dollars à déjeuner. Les samedis soirs, chanteurs et musiciens fournissent de l’animation en direct. Les livraisons en ligne représentent environ 10 % du chiffre d’affaires.
Byblos emploie 14 personnes, en plus de la famille : outre le couple, leur fille et gendre contribuent également au bon fonctionnement de l’affaire familiale. « Ce que je propose à mes clients, c’est ce que ma mère me donnait à manger », affirme le propriétaire, qui met souvent la main à la pâte.
Il faut dire qu’il avait fait ses armes chez son cousin, propriétaire des restaurants Beirut et Cedars of Lebanon, avec qui il est resté près de 20 ans, jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite à expiration du bail. Il s’est alors lancé à son propre compte et a ouvert Byblos.
Si le premier restaurant avait nécessité un investissement de 175 000 dollars à l’époque, le second a coûté 600 000 dollars, rentabilisés en trois ans.
Les propriétaires du Byblos, qui ont survécu à la période de récession qui a suivi le 11-Septembre, n’ont pas l’ambition de s’étendre ou d’ouvrir un nouveau restaurant. « Cela fait 45 ans que je fais ce métier, explique Saba Kachouch, j’ai servi des présidents et des rois. »
Le nouveau lieu, toujours dans un quartier d’affaires, peut accommoder 175 personnes, pour un ticket moyen de 35 dollars à déjeuner. Les samedis soirs, chanteurs et musiciens fournissent de l’animation en direct. Les livraisons en ligne représentent environ 10 % du chiffre d’affaires.
Byblos emploie 14 personnes, en plus de la famille : outre le couple, leur fille et gendre contribuent également au bon fonctionnement de l’affaire familiale. « Ce que je propose à mes clients, c’est ce que ma mère me donnait à manger », affirme le propriétaire, qui met souvent la main à la pâte.
Il faut dire qu’il avait fait ses armes chez son cousin, propriétaire des restaurants Beirut et Cedars of Lebanon, avec qui il est resté près de 20 ans, jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite à expiration du bail. Il s’est alors lancé à son propre compte et a ouvert Byblos.
Si le premier restaurant avait nécessité un investissement de 175 000 dollars à l’époque, le second a coûté 600 000 dollars, rentabilisés en trois ans.
Les propriétaires du Byblos, qui ont survécu à la période de récession qui a suivi le 11-Septembre, n’ont pas l’ambition de s’étendre ou d’ouvrir un nouveau restaurant. « Cela fait 45 ans que je fais ce métier, explique Saba Kachouch, j’ai servi des présidents et des rois. »