Un article du Dossier
Les restaurants libanais à la conquête de New York
Al-Bustan est l’un des deux restaurants libanais historiques de Manhattan. Fondé en 1990 par Élias Ghafary, qui en est le chef, il a longtemps été situé tout près des Nations unies, à l’est de Manhattan. En 2009, il est contraint au déménagement : « Le propriétaire a voulu doubler le loyer lorsque le bail a expiré », explique Ghafary. Le nouvel emplacement est toujours situé dans le même quartier, mais quelques blocs plus au nord ; il peut recevoir 150 personnes assises et jusqu’à 70 personnes dans le lounge. L’investissement a été de 2,4 millions de dollars, fournis par Ghafary et deux investisseurs, dont Élias Hobeika, ex-propriétaire de chaînes de fast-food aux États-Unis, et a été rentabilisé en un peu moins de trois ans.
Al-Bustan revendique la tradition culinaire libanaise : « Ici on mange authentique, affirme Ghafary. Mais on a fait quelques ajustements pour satisfaire les goûts américains, en réduisant un peu les épices et le gras. »
Le restaurant attire la journée la clientèle du quartier, à savoir les employés des Nations unies et des ambassades, nombreuse dans ce coin de la ville. Le soir, ce sont plutôt les gens du quartier qui viennent ainsi que les visiteurs : « Nous recevons beaucoup de personnes de la communauté arabe d’Amérique du Sud. Le ticket moyen est de 30 à 40 dollars le jour, 50 à 70 le soir. »
Al-Bustan propose également du catering pour des événements privés et des mariages, qui représentent environ 20 % du chiffre d’affaires. Il livre en ligne, sur l’application Seamless : « Cela représente environ 10 % de notre chiffre d’affaires », précise Élias Ghafary qui emploie 25 personnes.
Ghafary qui a fait ses études à l’école culinaire de Beyrouth, avant de faire ses armes au restaurant libanais al-Amine à Paris puis à New York (fermé depuis), n’a pas de projets d’expansion.
Al-Bustan revendique la tradition culinaire libanaise : « Ici on mange authentique, affirme Ghafary. Mais on a fait quelques ajustements pour satisfaire les goûts américains, en réduisant un peu les épices et le gras. »
Le restaurant attire la journée la clientèle du quartier, à savoir les employés des Nations unies et des ambassades, nombreuse dans ce coin de la ville. Le soir, ce sont plutôt les gens du quartier qui viennent ainsi que les visiteurs : « Nous recevons beaucoup de personnes de la communauté arabe d’Amérique du Sud. Le ticket moyen est de 30 à 40 dollars le jour, 50 à 70 le soir. »
Al-Bustan propose également du catering pour des événements privés et des mariages, qui représentent environ 20 % du chiffre d’affaires. Il livre en ligne, sur l’application Seamless : « Cela représente environ 10 % de notre chiffre d’affaires », précise Élias Ghafary qui emploie 25 personnes.
Ghafary qui a fait ses études à l’école culinaire de Beyrouth, avant de faire ses armes au restaurant libanais al-Amine à Paris puis à New York (fermé depuis), n’a pas de projets d’expansion.