Un article du Dossier
Les restaurants libanais à la conquête de New York

Le restaurant attire la journée la clientèle du quartier, à savoir les employés des Nations unies et des ambassades, nombreuse dans ce coin de la ville. Le soir, ce sont plutôt les gens du quartier qui viennent ainsi que les visiteurs : « Nous recevons beaucoup de personnes de la communauté arabe d’Amérique du Sud. Le ticket moyen est de 30 à 40 dollars le jour, 50 à 70 le soir. »
Al-Bustan propose également du catering pour des événements privés et des mariages, qui représentent environ 20 % du chiffre d’affaires. Il livre en ligne, sur l’application Seamless : « Cela représente environ 10 % de notre chiffre d’affaires », précise Élias Ghafary qui emploie 25 personnes.
Ghafary qui a fait ses études à l’école culinaire de Beyrouth, avant de faire ses armes au restaurant libanais al-Amine à Paris puis à New York (fermé depuis), n’a pas de projets d’expansion.