Un article du Dossier
Les restaurants libanais à la conquête de New York
Almayass, le seul restaurant libano-arménien de Manhattan, a ouvert à New York en avril 2012. La famille Alexandrian, fondatrice de Almayass Beyrouth, souhaitait s’exporter au-delà des pays du Golfe, où elle est déjà présente en franchise. « NYC est une ville attractive. On dit que si vous y réussissez, vous pouvez réussir n’importe où dans le monde », explique Mario Arakélian, gérant du restaurant de Manhattan, et gendre des fondateurs, qui a rejoint l’aventure familiale en 2013, après 10 années passées au Four Seasons. Une fois la décision prise, il leur a fallu neuf mois pour trouver un emplacement, et un an et demi pour la construction. L’investissement, entièrement avancé par la famille, a été de plus de 3 millions de dollars et devrait être rentabilisé en trois ans. La décoration est l’œuvre de la mère, Rita, architecte d’intérieur, qui a mobilisé des artistes libanais et arméniens.
Le restaurant emploie une quarantaine de personnes et peut asseoir une centaine de clients, plus 30 à 40 dans le lounge. Il attire surtout une clientèle de quartier, ainsi que des visiteurs étrangers, notamment du Golfe et du Moyen-Orient, ainsi que d’Amérique du Sud, selon Mario Arakélian : « La communauté arménienne est estimée à 100 000 personnes dans l’État de New York, elle représente 10 à 15 % de notre chiffre d’affaires. » Le ticket moyen à dîner, repas principal du restaurant, est de 55 à 60 dollars.
Almayass propose plus de 70 plats à la carte. « Nous avons des plats végétariens, végétaliens, sans gluten… et des plats pour les amateurs de viande aussi ! s’amuse le gérant. Nous insistons sur la formation de notre personnel, parce que le client compte sur lui pour comprendre le menu. On a par exemple les frites à l’agneau : ou bien le consommateur connaît et adore, ou bien il n’ose pas s’en approcher. » À l’avenir, Almayass voudrait ouvrir d’autres restaurants, dans les grandes villes américaines, à San Francisco, Chicago, Washington DC, Los Angeles. Mais il n’a pas encore décidé s’il le fera en propre ou sous franchise.
Le restaurant emploie une quarantaine de personnes et peut asseoir une centaine de clients, plus 30 à 40 dans le lounge. Il attire surtout une clientèle de quartier, ainsi que des visiteurs étrangers, notamment du Golfe et du Moyen-Orient, ainsi que d’Amérique du Sud, selon Mario Arakélian : « La communauté arménienne est estimée à 100 000 personnes dans l’État de New York, elle représente 10 à 15 % de notre chiffre d’affaires. » Le ticket moyen à dîner, repas principal du restaurant, est de 55 à 60 dollars.
Almayass propose plus de 70 plats à la carte. « Nous avons des plats végétariens, végétaliens, sans gluten… et des plats pour les amateurs de viande aussi ! s’amuse le gérant. Nous insistons sur la formation de notre personnel, parce que le client compte sur lui pour comprendre le menu. On a par exemple les frites à l’agneau : ou bien le consommateur connaît et adore, ou bien il n’ose pas s’en approcher. » À l’avenir, Almayass voudrait ouvrir d’autres restaurants, dans les grandes villes américaines, à San Francisco, Chicago, Washington DC, Los Angeles. Mais il n’a pas encore décidé s’il le fera en propre ou sous franchise.