Les hôtels font de la résistance
Responsable du développement au Moyen-Orient et en Afrique du groupe Marriott.
Comment percevez-vous le marché libanais ?
Il est étroitement lié à ce qui se passe dans la région. Les investisseurs avec lesquels nous sommes en discussion sont en position d’observateurs prêts à s’impliquer dès que la situation se stabilise dans les pays voisins. En tant qu’opérateur, nous avons pour l’heure les mains liées par cette situation.
Vous étiez le premier opérateur international à vous implanter à Beyrouth après la guerre, pourquoi n’êtes-vous plus présents au Liban ?
Nous avons opéré le Galleria Marriott entre 1996 et 2007, et n’avons pas renouvelé le contrat avec le propriétaire des lieux. L’établissement était à l’époque situé à Jnah.
Souhaitez-vous vous réinstaller à Beyrouth ?
Le Liban est une priorité dans notre stratégie de développement en 2012, car c’est aujourd’hui le seul grand pays du Moyen-Orient où nous ne sommes pas présents. Des discussions sont actuellement en cours pour l’ouverture de deux établissements dans le quartier de Solidere, dont un JW Marriott. Nous avons déjà identifié des terrains, mais nous ne pouvons pas établir de calendrier, car l’avancement des projets va dépendre des investisseurs et des financements, qui sont difficiles à obtenir actuellement, compte tenu du risque sécuritaire.
Quel segment du marché visez-vous ?
Le JW Marriott se positionne sur un segment haut de gamme, notre second projet sera l’une des marques du groupe situées entre 3 et 5 étoiles. Cela correspond à la fois à la clientèle type de Marriott, composée d’une majorité d’hommes d’affaires, et au profil d’une partie des visiteurs de Beyrouth. À terme, nous souhaiterions pouvoir ouvrir quatre hôtels dans la ville.